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Adeline Baldacchino
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Le testament du banquier anarchiste ; dialogues sur le monde
Adeline Baldacchino
- Libertalia
- 20 Août 2020
- 9782377291830
Le testament du banquier anarchiste Le poète portugais Fernando Pessoa publiait en 1922 Le Banquier anarchiste. La question que tentait de résoudre son personnage reste ouverte : comment être libre sans être cynique ? La véritable liberté ne s'obtient-elle qu'au prix de l'individualisme, qui permettrait seul d'échapper aux « fictions sociales » - l'argent, la morale, l'esprit grégaire ? Tout projet de société émancipée est-il voué à l'échec ? Un siècle plus tard, deux lecteurs de Pessoa, Adeline et Edouard, font la rencontre fortuite à Paris d'un vieillard qui prétend être le fameux banquier du dialogue entamé avec l'auteur du Livre de l'intranquillité. Tout en cherchant à percer le mystère de sa longévité, ils le prennent au mot et renouent le fil de la discussion en passant un pacte : pendant sept jours, ils ont le droit de lui poser toutes les questions et de lui opposer tous les arguments qui leur viennent à l'esprit. Peu à peu, ils se font ainsi dépositaires d'un « testament » du banquier anarchiste qui témoigne de son évolution imprévue vers un anarchisme social nourri par son expérience des tragédies du XXe siècle, sa découverte de l'amour comme antidote au désespoir et ses rencontres avec des personnages tels que Makhno ou Orwell. Cette fiction peut se lire à la fois comme une introduction aux grands principes de l'anarchisme et comme une méditation poétique sur la liberté et la dignité.
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Microjubilations : chroniques de la joie voyageuse
Adeline Baldacchino
- Rhubarbe
- 3 Janvier 2023
- 9782374750743
Ces Chroniques voyageuses vous emporteront dans un tourbillon de paysages et de visages, de Lisbonne à Angkor, d'Afrique en Mexique, de Samarcande à Hiroshima, de Mayotte en Croatie, d'Iran à Ceylan, sans oublier la haute mer atlantique.
Mais l'essentiel n'est pas là. Le vrai tourbillon est au coeur de celle qui raconte. Qui se remémore, plutôt, car ce ne sont pas des récits croqués sur le vif, un carnet en poche. Tel le Petit Poucet, à partir d'un caillou, d'une saveur, d'une ivresse ou d'une tristesse, elle remonte le fil des souvenirs, recrée, réinvente le monde autrefois parcouru, afin peut-être de retrouver trace de cette part d'elle-même qu'elle y a essaimée.
Véritable ode au voyage, à l'intranquillité joyeuse qui nous pousse à partir, ces microjubilations sont autant de déclarations d'amour au monde, aux livres et à la poésie.
"Je dis voyager comme on dit je t'aime.
Voyager n'est jamais qu'une autre manière de laisser pendre sa chevelure au balcon pour permettre aux chevaliers d'y monter." -
Quand August et Irma comprennent que la politique rattrape toujours ceux qui s'en défendent, il est déjà trop tard pour survivre, mais encore temps de mourir libres. Le 13 juin 1936, un homme perdu dans la foule, sur le quai d'un chantier naval de Hambourg, refuse de saluer Hitler. Le 28 avril 1942, une femme fait partie du premier convoi des gazées de Ravensbrück. Ou comment une histoire d'amour devient une histoire d'insoumission.
Ce roman est leur tombeau, dédié aux vivants qui voudraient se souvenir de l'avenir.
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" Lorsque le premier bébé rit pour la première fois, son rire éclata en un million de fragments qui se dispersèrent en tous sens. Ce fut le commencement des fées. ", J. M. Barrie, Peter Pan.
La grossesse, la naissance, les premiers mois de la maternité sont temps de sidération, d'angoisse et de célébration : temps surtout d'un bouleversement intime sans équivalent.
Adeline Baldacchino nous livre une expérience brute, à hauteur de mère, qui raconte l'émerveillement quotidien, l'intensité chaotique, la jubilation enfin de découvrir la puissance rédemptrice de cette aventure. À rebours d'un certain discours de l'aliénation, elle propose un éloge assumé de la maternité choisie comme source d'exultation et de création.
Un livre de la joie sauvage et douce comme la vie même, quand elle est portée à son plus haut point d'incandescence. -
33 poemes composes dans le noir (pour jouer avec la lumiere)
Adeline Baldacchino
- Rhubarbe
- 31 Août 2015
- 9782916597973
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Notre insatiable désir de magie ; Houdini contre Macron
Adeline Baldacchino
- Fayard
- Documents Fayard
- 13 Novembre 2019
- 9782213713038
Houdini était le plus grand des magiciens : il s'échappait de toutes les cellules, camisoles de force et autres menottes. En temps de crise qui vire à la détresse, c'est sa leçon qu'il faut entendre, celle qui nous rappelle la possibilité d'échapper, avec les armes conjointes de la raison et de l'imaginaire, au terrible refrain « There is no alternative ».
Si notre jeune président semble accomplir sa destinée de dernier « roi des énarques », c'est peut-être parce qu'il n'y a pas de sauveur qui tienne, ni d'énarque parfait. Contre les partisans d'une vision économique et procédurale de la société, l'avenir ne serait-il pas aux magiciens et aux poètes ?
Un autre monde peut s'inventer ici et maintenant. Les antidotes existent au coeur même du système, dans ces îlots de convivialité et de solidarité où l'on repense déjà le rôle de l'État et de la culture, les formes de la démocratie, le sens du service public et de la gratuité, loin du seul culte de la performance.
Le principe d'Houdini affirme que la magie peut être faite par tous, et pour tous, à condition de dévoiler ses secrets. Ni poudre aux yeux ni manipulation, elle est une manière de faire advenir ce que l'on croyait impossible. Ni élitiste ni réservée à quelques-uns, elle ressuscite les pouvoirs de la jubilation et du partage, valeurs politiques par excellence.
Ce livre se veut éloge de l'escapologie : l'art d'échapper aux injonctions mortifères et aux alternatives binaires, pour redonner enfin toute sa place à l'imaginaire - et à l'action.
Née en 1982, Adeline Baldacchino publie de la poésie depuis ses dix-sept ans (dernièrement, Théorie de l'émerveil, Éditions Les Hommes sans Épaules, 2019). Après des études de philosophie et d'ethnologie, elle intègre Sciences po et l'ENA dont elle sort en 2009. Auteure d'une biographie de Max-Pol Fouchet (Le feu la flamme, Michalon, 2013) et d'un roman sur la désobéissance civile sous le nazisme, Celui qui disait non (Fayard, 2018) primés par l'Académie des sciences morales et politiques et l'Académie française, elle a aussi publié en 2015 un pamphlet orwellien sur La Ferme des énarques (Michalon). -
Max-Pol Fouchet, le feu, la flamme ; une rencontre
Adeline Baldacchino
- Michalon
- Essai
- 3 Octobre 2013
- 9782841867202
Poète, romancier, essayiste, critique littéraire, musical, historien de l'art, ethnologue, homme de radio et de télévision, Max-Pol Fouchet vécut en Algérie de 1923 à 1945, où il publia ses premiers recueils de poèmes, avant de fonder en 1939 à Alger la revue Fontaine qui devint pendant l'Occupation la « revue de la Résistance en pleine lumière ». Ami d'enfance puis rival de Camus qui lui vola sa « fiancée », une jeune femme belle, passionnante et droguée, dont Camus divorcera 2 ans après... Fouchet ne s'en remettra jamais et se verra toujours comme une sorte de « jumeau raté » du Camus qu'il admirait.
« Professeur d'enthousiasme », humaniste et homme de communication, sa grande popularité lui vint de la télévision pour laquelle il créa des émissions comme « Le Fil de la vie », les célèbres « Lectures pour tous » avec Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet et Nicole Védrès, ou encore « Terre des arts », « Les Impressionnistes»...
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13 poemes composes le matin (pour traverser l'hiver)
Adeline Baldacchino
- Rhubarbe
- 23 Août 2017
- 9782374750194
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Ne rien entendre, ne rien dire, ne rien voir...L'énarque est bien obligé de le reconnaître, il obéit depuis trop longtemps au principe des trois petits singes.Soixante-dix ans après sa création en 1945, l'École nationale d'administration - parce qu'elle incite à escamoter les problèmes plus qu'à les résoudre, à fuir la pensée critique plus qu'à confronter pensée politique et action publique, à séduire plus qu'à convaincre -, ne répond plus à sa vocation initiale: "développer le sentiment des hauts devoirs que la fonction publique entraîne et les moyens de les bien remplir".
Adeline Baldacchino, 33 ans, issue de la promotion 2007-2009 de l'ENA, passionnée de littérature et de poésie, propose un plaidoyer pour une autre école, qui redeviendrait plus soucieuse de l'invention des possibles et moins adepte de l'étrange devise PDVMVPDV, "pas de vagues, mon vieux, pas de vagues".La Ferme des énarques a-t-elle encore une chance de mieux finir que celle des animaux de George Orwell? Peut-être, à condition d'inciter ses habitants à combler l'écart entre le discours et le réel, en leur offrant les moyens de savoir, de penser et d'agir - tout en n'oubliant jamais que l'un ne peut aller sans les autres.Préparer la révolte salvatrice plutôt que de subir la révolution coupeuse de têtes; réformer en profondeur plutôt que de supprimer brutalement; mais surtout choisir entre aveuglement et lucidité, naufrage et sursaut...Voici le programme que l'auteure nous suggère avec verve, en convoquant au passage un original bestiaire de l'impatience, anguilles et méduses, albatros et abeilles, perroquets et escargots, tous unis sous la même bannière: pour la liberté de servir sans s'asservir.
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La quête poétique ne serait-elle qu'une autre manière de pratiquer l'étonnement philosophique ? Deux voies pour une même aventure, celle qui permet de contourner le gouffre, de se vouloir plus intensément vivant. Jouer avec les mots, forger des concepts, c'est toujours écrire pour échapper au vertige d'exister.
Michel Onfray, infatigable pédagogue, philosophe engagé de l'Université populaire, chantre du « jouir et faire jouir », est aussi poète, et il construit un autre plan de son oeuvre, loin de la polémique et des médias.
Cette facette, moins connue du grand public, est pourtant révélatrice.
Loin de constituer un aspect marginal, elle s'inscrit au coeur d'un projet philosophique qui accorde toute sa place à l'intuition, aux concordances de l'âme et du corps, sans jamais renoncer pour autant à croire aux pouvoirs de la raison.
De cette approche inédite de son oeuvre, Michel Onfray ressort en fils de Bachelard, un grand interprète des intuitions poétiques dont les mots expriment toute la chair du monde.
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Le nom d'Adeline Baldacchino a surgi comme un météore avec une première publication en 1999, à l'âge de dix-sept ans. Vingt ans plus tard, Adeline Baldacchino n'a pas démérité de son engagement poétique, qu'elle porte avec une fougue, un enthousiasme contagieux. Et cet enthousiasme, nous le retrouvons au sein de Théorie de l'émerveil, qui est, à ce jour, son livre le plus ambitieux en poésie.
« Je suis l'Émerveillée », écrivait-elle déjà en mars 2000, dans un poème. Cet ensemble inédit, à l'exception de quelques poèmes qui ont paru en revues ou livres d'artistes, s'étale sur treize années, de 2006 à 2019 ; treize années d'écriture, mais avant tout du Vivre dans les veines du monde.
La poète nous dit dans sa préface : « La théorie de l'émerveil est une leçon d'émerveillement déverrouillé : non pas seulement que l'émerveil rime avec les merveilles, mais aussi, que l'on entende l'invention derrière l'évidence. (..) Qu'il me suffise de dire que je crois moins désormais aux vertus de l'automatisme hermétique, plus à celles de la simplicité partageuse. (...) Tous ces textes, pourtant, depuis les premiers que je relis avec un brin d'incrédulité sans toujours y reconnaître mon reflet, disent la même ferveur - pour la vie, pour les êtres qu'elle charrie sans toujours les bien traiter, pour la poésie qui tente de traduire l'imperceptible, du silence fulgurant de l'amour aux brisures de l'absence définitive. »
Théorie de l'émerveil est un livre de la poésie vécue ! Une poésie vécue qui ne fait pas fi de la dimension onirique : « J'ai des poèmes plein la gorge - des atolls comme des larmes blanches de cire fondue sur le fond plus vaste de la nuit, sondages enfouis du rêve, piaillements d'oiseau foudroyé, jetées de la jouissance possible, tendre le bâton pour se faire aimer. »
Il y a que cette poète croit et a toujours cru au lyrisme, à l'émotion brute qui submerge un corps et un texte en même temps : « jusqu'au coeur d'un combat que je crois indéfectiblement social et politique, affectif et sensuel, autant que mystique et littéraire. »
Christophe DAUPHIN -
Conter demain : cour des comptes et démocratie au XXIe siècle
Camille Andrieu, Adeline Baldacchino
- Editions De L'Aube
- Monde En Cours
- 20 Janvier 2023
- 9782815953429
Gilles Vanderpooten est allé rencontrer Stéphane Hessel avant Indignez-vous !, avant qu'il ne devienne le diplomate le plus médiatisé de France.
Dans ces entretiens réalisés en 2009, Stéphane Hessel insiste sur le fait que la lutte a changé de forme depuis les temps héroïques de la Résistance. Il met l'accent sur le plus fédérateur des combats contemporains, celui pour l'environnement, réclamant par exemple la création d'une Organisation mondiale de l'Environnement. Et pose également la nécessité d'un gouvernement mondial.
En d'autres termes, il invite les jeunes... et les moins jeunes, à ne pas subir mais à s'engager, pour un monde meilleur. -
La pulpe du monde
Adeline Baldacchino, Anouk Van renterghem
- Atelier Des Noyers
- 30 Octobre 2023
- 9782494676060
Il brille aussi le monde il chatoie pétille vacillant et flambeur il façonne quelque chose de glauque et d'iridescent : quelque chose
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Passions d'écrivaines
Adeline Baldacchino, Catherine Cusset, Stéphanie des Horts, Astrid Eliard, Josyane Savigneau
- Plon
- 12 Mai 2022
- 9782259310819
Astrid Eliard voue un amour inconditionnel à chacun des cent livres, grands ou petits, de Joyce Carol Oates. Adeline Baldacchino nous fait aimer Marguerite Yourcenar, encore plus qu'admirer son oeuvre érudite. Josyane Savigneau est touchée par la grâce de Carson McCullers, l'autrice qui a choqué l'Amérique par ses moeurs libérées. L'étonnante Nancy Mitford, romancière anglaise chic et sulfureuse, est un modèle pour Stéphanie des Horts. Enfin, Catherine Cusset prend le parti de la fiction pour saluer Annie Ernaux et son travail d'écrivaine s'éloignant du romanesque pour ne chercher que le « vrai ».
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Un an après ses "Microjubilations, chroniques de la joie voyageuse", Adeline Baldacchino nous convie a un tout autre voyage, intérieur : celui de la maternité. Lui aussi connait ses phases d'attente fébrile, de préparation, d'imaginaire prospectif ; lui aussi avance en terre inconnue, s'émerveille, rit, s'inquiète parfois, anticipe les nostalgies. Mais de ce voyage, on ne revient pas, c'est littéralement le voyage d'une vie qui ne nous appartient plus à la seconde où l'autre en soi se détache et découvre le monde par ses propres yeux. L'un dans l'autre, puis l'un avec l'autre, il faudra apprivoiser la pensée du nécessaire moment où les chemins commenceront à bifurquer : l'un sans l'autre.
En sept temps poétiques, un interlude dialogué et une coda en forme de conte, Adeline Baldacchino nous fait vivre le plus beau, le plus troublant des voyages.