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Antonio Otero seco
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Quatorze intellectuels espagnols du XXe siècle
Antonio Otero seco
- La Part Commune
- 24 Septembre 2019
- 9782844183651
Dans ces articles qui ont paru dans des journaux d'Espagne, notamment La Revue d'Occident de Madrid, Antonio Otero Seco nous restitue d'une plume variée, alerte et parfois moqueuse, les grandes figures artistiques de l'Espagne du XXe siècle : auteurs, peintres ou musicien.
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29 mars 1939 : les troupes franquistes pénètrent dans Madrid, dernière ville républicaine à capituler. La guerre civile est terminée. Quelques jours plus tard, le jeune poète et journaliste Antonio Otero Seco est arrêté au domicile de ses parents, dans le quartier madrilène de Salamanca .
Après un procès devant le tribunal militaire où il échappe de justesse à la peine de mort, il est condamné à trente ans de prison et envoyé au pénitencier de El Dueso, dans le nord de l'Espagne, d'où il sortira deux ans plus tard en liberté surveillée, en octobre 1941.
Ce sont donc les trente mois de sa vie que l'auteur nous transmet dans ce récit, sous le titre de Vie entre parenthèses. La publication de ces textes jusqu'ici inédits succède à celle, en 2016, de Poésie I et Poésie II.
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Antonio Otero Seco est né le 21 septembre 1905 à Cabeza del Buey (Badajoz), deuxième d'une fratrie de six enfants, dans une famille de la bourgeoisie éclairée et libérale d'ascendance aristocratique. Son père, avocat, fut conseiller municipal. Il étudie le droit à Séville et, par la suite, Lettres et Philosophie à l'Université de Madrid où sa famille le rejoint en 1931. Pendant ses études, il avait collaboré dans des journaux de Séville et de Grenade et publié quatre nouvelles.
A partir de 1931 et de la proclamation de la République, il exerce à plein temps ce qui est sa véritable vocation :
Le journalisme, collaborant à des journaux tels que Diario de Madrid, Heraldo de Madrid et El sol ou l'hebdomadaire Mundo Gráfico pour lequel il recueille la dernière interview de Federico García Lorca, en juillet 1936, quelques jours avant le coup d'État et l'assassinat du poète à Grenade. Pendant la guerre civile, il écrit pour la Voz, Estampa, Verdad et Política et est un moment, pendant la bataille de Teruel, correspondant de guerre pour Mundo Gráfico. Il avait publié, en 1936, en collaboration avec le commandant des Milices Elias Palma, Gavroche en el parapeto, première oeuvre de fiction sur la guerre civile espagnole.
En 1937, il fait la connaissance, au cours d'un reportage, de Maria Victorina San José Toribio, infirmière volontaire à l'hôpital San Carlos, qu'il épousera et avec laquelle il aura trois enfants : Antonio (1938), Mariano (1942) et Isabel (1944).
Dès l'entrée des troupes franquistes à Madrid en avril 1939, il est arrêté et condamné à 30 ans de prison, échappant de peu à la peine de mort. Après huit mois à la prison de Porlier (Madrid) et deux ans à celle de El Dueso (Santander), il est laissé en liberté surveillée. Il n 'a plus le droit d'exercer le journalisme ni de rien écrire sous son nom. Il publie ainsi une série de biographies historiques sous un pseudonyme, dans une revue dirigée par un ami, et deux pièces de théâtre écrites en prison sont représentées sous le nom d'un autre de ses amis. Très vite il collabore avec la résistance antifranquiste et, à partir de 1945, entre en clandestinité. En 1947, sa situation devenant intenable, il passe la frontière clandestinement et se réfugie en France.
A Paris, il collabore avec le Gouvernement Républicain Espagnol en exil et avec l'Association des Journalistes Espagnols exilés et c'est au nom de cette association qu'il participe au Congrès de la Paix et voyage dans divers pays du nord de l'Europe. Plus tard, il travaille comme traducteur à l'ONU et à l'UNESCO. En 1952, il publie dans la revue Les temps Modernes de Jean-Paul Sartre un récit intitulé Dans les prisons d'Espagne et dans la clandestinité. Cette même année, il est nommé lecteur d'Espagnol à l'Université de Rennes où il enseignera la langue et la littérature espagnoles.
En 1956, il est rejoint par sa femme et ses trois enfants restés en Espagne depuis 1947.
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A travers des portraits, des anecdotes rapportées quand il les a croisés , Antonio Otero Seco décrit dans ses articles, le Picasso des « jeunes années de famine ». Il raconte également le perpétuel désir de l'artiste de se surpasser, d'inventer de nouvelles voies.
Picasso, Dalí. Dalí le Catalan, Picasso l'Andalou transporté par son histoire familiale en Catalogne.
Deux maîtres de la peinture, aussi graveurs, sculpteurs et ce que nous savons moins, écrivains.
Un Picasso, auteur de poèmes surréalistes, de pamphlets politiques et d'une farce tragique « Le Désir attrapé par la queue ».
Un Dalí auteur du « journal d'un génie » retentissant et d'autres livres du même souffle où nous retrouvons mégalomanies, outrances, excentricités, bouffonneries, délires, pantomimes, loufoqueries, extravagances et vantardises.
Il écrit également sur Dalí clamant « le surréalisme, c'est moi » ou « l'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas un fou ».
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La derniere interview de Federico Garcia Lorca ; et autres écrits
Antonio Otero seco, Mariano Otero
- La Part Commune
- 16 Mars 2013
- 9782844182616
Cet ouvrage présente un document totalement inédit, il s'agit de la dernière interview de Federico Garcia Lorca peu de temps avant son exécution par les forces franquistes. Antonio Otero Seco qui a réalisé ce dernier entretien nous livre aussi dans ce volume ses souvenirs d'avec Lorca et également quelques études qu'il a pu réaliser à cette époque.