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GALLIMARD
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Oeuvres complètes I, II
Blaise Pascal
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 6 Avril 2023
- 9782073020680
Coffret de deux volumes vendus ensemble, contenant des réimpressions récentes de ces titres
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Oeuvres complètes Tome 2
Blaise Pascal
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 12 Janvier 2000
- 9782070114078
«Cet effrayant génie», dit Chateaubriand. L'impression dominante n'est pourtant pas l'effroi, mais la fascination. Une fascination que les siècles n'altèrent pas et que Pascal explique lui-même : «On s'attendait de voir un auteur et on trouve un homme». Pascal ne se comporte pas en auteur, il ne construit pas une oeuvre littéraire : il se contente de répondre aux sollicitations de Port-Royal, et de se battre pour la vérité, scientifique, morale, religieuse. À côté des Provinciales et des autres polémiques religieuses, le premier volume de cette nouvelle édition des Oeuvres complètes de Pascal contient des documents sur le personnage, ses travaux touchant la géométrie, les probabilités, l'arithmétique (dont la célèbre «machine arithmétique») et la physique - tous textes qui, pour être ceux d'un scientifique de génie, n'ne sont pas moins écrits dans la langue d'un honnête homme. Outre des Lettres, différents Opuscules et autres écrits, le tome II et dernier contient les Pensées. Les Pensées sont les papiers d'un mort. Non pas une oeuvre posthume. Nous n'avons pas l'oeuvre, mais nous avons l'atelier. Depuis trois siècles, les interprétations n'ont pas manqué. Si les Pensées ont continué à susciter un intérêt aussi aigu, c'est que chaque époque les a comprises de manière différente. Puisque les Pensées sont les papiers d'un mort, il faut les présenter dans l'état où on les a trouvées, dans le même ordre, même si l'on n'y voit que désordre, et se laisser prendre par leur vertige.
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Oeuvres complètes Tome 1
Blaise Pascal
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 12 Février 1998
- 9782070114856
«Cet effrayant génie», dit Chateaubriand. L'impression dominante n'est pourtant pas l'effroi, mais la fascination. Une fascination que les siècles n'altèrent pas et que Pascal explique lui-même : «On s'attendait de voir un auteur et on trouve un homme». Pascal ne se comporte pas en auteur, il ne construit pas une oeuvre littéraire : il se contente de répondre aux sollicitations de Port-Royal, et de se battre pour la vérité, scientifique, morale, religieuse. À côté des Provinciales et des autres polémiques religieuses, le premier volume de cette nouvelle édition des Oeuvres complètes de Pascal contient des documents sur le personnage, ses travaux touchant la géométrie, les probabilités, l'arithmétique (dont la célèbre «machine arithmétique») et la physique - tous textes qui, pour être ceux d'un scientifique de génie, n'ne sont pas moins écrits dans la langue d'un honnête homme. Outre des Lettres, différents Opuscules et autres écrits, le tome II et dernier contient les Pensées. Les Pensées sont les papiers d'un mort. Non pas une oeuvre posthume. Nous n'avons pas l'oeuvre, mais nous avons l'atelier. Depuis trois siècles, les interprétations n'ont pas manqué. Si les Pensées ont continué à susciter un intérêt aussi aigu, c'est que chaque époque les a comprises de manière différente. Puisque les Pensées sont les papiers d'un mort, il faut les présenter dans l'état où on les a trouvées, dans le même ordre, même si l'on n'y voit que désordre, et se laisser prendre par leur vertige.
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Les Pensées de Pascal ont été retrouvées à sa mort, le 19 août 1662, sous la forme d'un grand nombre d'opuscules, de notes fragmentaires plus ou moins développées, achevées. Les fragments ont alors été copiés tels qu'ils avaient été trouvés. Une pensée intérieure philosophique et théologique s'y déploie, laissant apparaître une apologie de la religion chrétienne. L'homme y est dépeint dans ses contradictions les plus intimes, révélant ainsi tous les masques de la grande comédie humaine. C'est la vérité qui est recherchée par l'auteur, pour y conduire peu à peu le lecteur. Didier Sandre, de sa voix profonde, nous donne à entendre ces Pensées , préservant tout l'intimité et la liberté d'une parole qui s'énonce pour soi. Le rythme de la phrase, articulée avec ses archaïsmes et ses tournures du XVII? siècle, trouve un éclat et une résonance nouveaux ouvrant par là même un espace de compréhension.