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Jeune, beau, fabuleusement riche, Jay Gatsby est bel et bien magnifique. En proie à la frénésie des années 1920, la foule new-yorkaise se réunit chaque soir dans son manoir de Long Island, où le champagne coule à flots. Cependant, son nouveau voisin Nick Carraway, décèle une note discordante dans cette extatique partition mondaine. Toujours à l'écart, Gatsby, le regard mélancolique, semble attendre quelque chose. Intrigué par ce mystérieux personnage, Nick découvre peu à peu l'obsession qui hante son ami. Elle s'appelle Daisy, et son apparition fera chavirer leur monde flamboyant.
Gatsby le Magnifique est une oeuvre effervescente dans laquelle se mêlent rêve américain, amours impossibles et ivresse des jours qui passent.
Nouvelle traduction de l'américain par Jacques Mailhos.
PRÉFACE INEDITE d'Élisabeth Bouzonviller, professeur à l'université Jean Monnet, Saint-Étienne. -
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Romans, nouvelles et récits Tome 1
Francis Scott Fitzgerald
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 20 Septembre 2012
- 9782070121755
Cette édition propose tous les romans publiés du vivant de Fitzgerald, à quoi vient naturellement s'ajouter Le Dernier Nabab, «roman inachevé», dit-on généralement, alors qu'il s'agit plutôt d'un chantier littéraire : l'organisation interne de l'oeuvre posait à l'auteur des problèmes qui n'avaient pas encore été résolus au moment de sa mort, le 21 décembre 1940. Le texte est ici retraduit sous le titre figurant sur le dactylogramme laissé par Fitzgerald : Stahr. A Romance, et il est suivi de documents permettant de mieux cerner le projet dont il est le vestige. Fitzgerald a également publié quatre recueils de nouvelles - auxquels le public français n'a jamais eu véritablement accès : alors que leur auteur les avait conçus et revus avec soin, dans l'espoir de corriger sa réputation (équivoque) de collaborateur des magazines de grande diffusion, ils n'ont jamais été traduits en l'état dans notre langue. On découvrira donc ici Garçonnes et philosophes, Contes de l'âge du jazz, Tous les jeunes gens tristes, Quand sonne la diane, et c'est, par exemple, au sein des Contes de l'âge du jazz qu'on lira des nouvelles aussi célèbres que «Le Diamant gros comme le Ritz» ou «L'Étrange Histoire de Benjamin Button». S'ajoutent à ces recueils les Autres histoires de Basil et de Josephine, fictions non recueillies liées à Quand sonne la diane, et les Histoires de Pat Hobby, que Fitzgerald publia dans la presse puis révisa afin de les faire paraître en volume ; la mort, là encore, empêcha la réalisation du projet. Enfin, figure au tome II, sous l'intitulé Récits, un choix d'articles ou d'«essais personnels» (à caractère autobiographique) publiés dans divers périodiques entre 1924 et 1939 et jamais réunis par Fitzgerald. C'est dans cette section qu'on lira la célèbre «Fêlure», parue dans Esquire en 1936 : l'aveu, par l'écrivain fatigué et amer, de sa dépression. Que la première édition française respectant les choix éditoriaux de Fitzgerald paraisse près de trois quarts de siècle après sa mort a de quoi surprendre. C'est pourtant explicable. Les contemporains de l'écrivain n'ont jamais vraiment su que faire ni que penser de son oeuvre, et les clichés qu'ils ont répandus (peintre habile mais superficiel, «inventeur» d'une génération, etc.) ont eu la vie dure. Depuis, ces jugements ont été révisés à l'occasion de réévaluations successives, mais «le mythe Fitzgerald» (élaboré avec la complicité de l'intéressé) continue, dans une large mesure, à faire écran. Sans doute disposons-nous à présent de la distance nécessaire pour entreprendre de dégager la littérature de Scott Fitzgerald de ce qui la masque. Telle est l'ambition dont ces deux volumes voudraient être les instruments.
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Romans, nouvelles et récits Tome 2
Francis Scott Fitzgerald
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 20 Septembre 2012
- 9782070137466
Cette édition propose tous les romans publiés du vivant de Fitzgerald, à quoi vient naturellement s'ajouter Le Dernier Nabab, «roman inachevé», dit-on généralement, alors qu'il s'agit plutôt d'un chantier littéraire : l'organisation interne de l'oeuvre posait à l'auteur des problèmes qui n'avaient pas encore été résolus au moment de sa mort, le 21 décembre 1940. Le texte est ici retraduit sous le titre figurant sur le dactylogramme laissé par Fitzgerald : Stahr. A Romance, et il est suivi de documents permettant de mieux cerner le projet dont il est le vestige. Fitzgerald a également publié quatre recueils de nouvelles - auxquels le public français n'a jamais eu véritablement accès : alors que leur auteur les avait conçus et revus avec soin, dans l'espoir de corriger sa réputation (équivoque) de collaborateur des magazines de grande diffusion, ils n'ont jamais été traduits en l'état dans notre langue. On découvrira donc ici Garçonnes et philosophes, Contes de l'âge du jazz, Tous les jeunes gens tristes, Quand sonne la diane, et c'est, par exemple, au sein des Contes de l'âge du jazz qu'on lira des nouvelles aussi célèbres que «Le Diamant gros comme le Ritz» ou «L'Étrange Histoire de Benjamin Button». S'ajoutent à ces recueils les Autres histoires de Basil et de Josephine, fictions non recueillies liées à Quand sonne la diane, et les Histoires de Pat Hobby, que Fitzgerald publia dans la presse puis révisa afin de les faire paraître en volume ; la mort, là encore, empêcha la réalisation du projet. Enfin, figure au tome II, sous l'intitulé Récits, un choix d'articles ou d'«essais personnels» (à caractère autobiographique) publiés dans divers périodiques entre 1924 et 1939 et jamais réunis par Fitzgerald. C'est dans cette section qu'on lira la célèbre «Fêlure», parue dans Esquire en 1936 : l'aveu, par l'écrivain fatigué et amer, de sa dépression. Que la première édition française respectant les choix éditoriaux de Fitzgerald paraisse près de trois quarts de siècle après sa mort a de quoi surprendre. C'est pourtant explicable. Les contemporains de l'écrivain n'ont jamais vraiment su que faire ni que penser de son oeuvre, et les clichés qu'ils ont répandus (peintre habile mais superficiel, «inventeur» d'une génération, etc.) ont eu la vie dure. Depuis, ces jugements ont été révisés à l'occasion de réévaluations successives, mais «le mythe Fitzgerald» (élaboré avec la complicité de l'intéressé) continue, dans une large mesure, à faire écran. Sans doute disposons-nous à présent de la distance nécessaire pour entreprendre de dégager la littérature de Scott Fitzgerald de ce qui la masque. Telle est l'ambition dont ces deux volumes voudraient être les instruments.
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Été 1922.
En pleine Prohibition, Gatsby, un jeune multimilliardaire sorti de nulle part, aux origines et aux ressources douteuses, organise des soirées somptueuses dans sa villa de Long Island. Tandis que le gratin new-yorkais s'enivre de ses cocktails de contrebande et danse sur ses pelouses, lui n'a d'yeux que pour une petite lumière verte qui scintille de l'autre côté de la baie. Pourquoi s'est-il installé là ? À quoi bon cette fortune prodigieuse ? Aux pieds de qui est-il venu la déposer ? L'a-t-elle attendu, elle aussi ? Le narrateur, impliqué malgré lui dans cette quête romantique, va peu à peu le découvrir, en même temps que la cruauté ordinaire de ceux qui sont nés riches, l'arrière-goût amer des lendemains de fêtes et la fragilité des amours adolescentes.
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Un diamant gros comme le Ritz
Francis Scott Fitzgerald
- Robert Laffont
- Classiques Pavillons
- 1 Mars 1984
- 9782221043226
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«Alors, soudain, tout changea, quand se leva le premier vent violent du succès et le délicieux voile de brume qu'il apporte. C'est un temps très bref et précieux - car lorsque cette brume s'élève, en quelques semaines ou en quelques mois, on trouve que le meilleur est passé. Cela commença à l'automne 1919. J'étais comme un seau vide, si abruti après avoir écrit tout l'été que je m'étais embauché pour réparer les toits des wagons dans les ateliers de la Northern Pacific. C'est alors que le facteur sonna à ma porte, et ce jour-là je plaquai mon travail et je courus dans les rues, arrêtant les autos pour dire à mes amis et connaissances que mon roman, L'envers du Paradis, avait été accepté par un éditeur. Cette semaine-là, le facteur sonna et sonna, et je payai mes terribles petites dettes, achetai un costume et me réveillai chaque matin dans un monde d'excitation et de promesses ineffables.» F. Scott Fitzgerald.
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Tous les jeunes gens tristes
Francis Scott Fitzgerald
- Gallimard
- L'imaginaire
- 7 Mai 2013
- 9782070141746
Quelques semaines après la sortie de Gatsby le magnifique, F. Scott Fitzgerald entreprend de rassembler les neuf nouvelles qui constituent ce recueil. Les thèmes qu'il aborde alors sont récurrents dans son oeuvre:les problèmes de couple, le jeune homme pauvre et la jeune fille riche, la construction de la personnalité, les rapports entre l'argent et l'amour. Mais l'approche de ces personnages est sensiblement différente de ses précédents textes. La coquette épouse frivole, la vamp ne règnent plus sur la scène mondaine et domestique du théâtre fitzgéraldien. Dans le couple constitué ou en voie de formation, c'est l'homme désormais qui détient le pouvoir et détermine le cours des choses, usant de vertus simples mais efficaces:la candeur, la sincérité du sentiment, le bon sens, la bonté ou encore la fidélité. Dans les histoires de ce recueil, ces attributs suffisent à venir à bout, sans violence, des égoïsmes les plus ravageurs des jolies jeunes femmes comme des aléas du destin.
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Beaux et maudits (The Beautiful and Damned) est le deuxième des quatre romans de Fitzgerald (1896-1940), et sans doute le plus mal connu. Paru en 1921, il y a exactement un siècle, il raconte la déchéance d'un jeune couple, Anthony et Gloria, de la veille de la Grande Guerre au début de la Prohibition. Avec une noirceur radicale, Fitzgerald (qui n'a pas encore vingt-cinq ans) y massacre systématiquement : les hommes et les femmes, les riches et les pauvres, l'amour, l'amitié, l'intelligence, le romantisme, l'écriture, l'espérance, les ambitions, des plus modestes aux plus nobles, la société américaine, la démocratie, l'armée, l'industrie du cinéma naissant. Aucune échappatoire possible : l'insouciance, l'alcool et la fête sont également disqualifiés. Mais ce pessimisme est un tremplin qui permet à Fitzgerald de faire surgir, sous forme de fragments éphémères, de regrets, de souvenirs impossibles, des instantanés de beauté et de poésie (la Beauté, dit-il plusieurs fois dans le roman, qui n'est poignante que parce qu'elle est condamnée) - et tout particulièrement dans ce qu'il transmet de New York (c'est son grand roman new-yorkais), de ses quartiers, de ses saisons, de sa lumière.
Julie Wolkenstein propose une nouvelle traduction personnelle de ce roman américain à (re)découvrir : il n'existe que deux traductions françaises, l'une ancienne de 1964, l'autre de 2012 uniquement disponible dans La Pléiade.
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Amérique, années 1920. Un brillant jeune homme triomphe en littérature. Il est talentueux, il est beau, il est affable. Il s'appelle Francis Scott Fitzgerald. Les critiques sont charmés. Dans ce choix inédit de ses interviews, il se montre à la fois sérieux et moqueur, espiègle et brillant. C'est avec esprit qu'il répond aux questions littéraires, intimes et parfois politiques des journalistes qui se pressent à la porte de celui qui passe alors pour un jeune prodige. L'inventeur des flappers et le découvreur de l'âge du jazz brille ici de toute son intelligence et de toute sa gaieté. « Des livres et une Rolls » ? C'est ce qu'il voudrait s'offrir avec l'argent qu'il va gagner. Ecoutons la voix si séduisante de l'auteur de Gatsby le magnifique.
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Ce recueil, centré sur la relation amoureuse, réunit six nouvelles qui révèlent les nuances les plus subtiles de l'amour. Celui-ci prend plusieurs formes : il est tour à tour protecteur, matériel, unilatéral, dévoué, raté et impossible. Ces nouvelles révèlent tout un monde d'intrigues : un dénigrement amoureux absolu jusqu'à la mort, un fantasmagorique voyage en train, une maison singulièrement attachante... Pour le lecteur, ces histoires incarnent un véritable miroir de l'époque. Fitzgerald fait preuve d'une maîtrise rare du récit, et l'amour mélancolique laisse entrevoir les difficultés d'une génération perdue entre rêves de gloire, ambitions démesurées et réalité décevante.
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Un livre à soi ; et autres écrits personnels
Francis-Scott Fitzgerald
- Belles Lettres
- Le Gout Des Idees
- 23 Février 2011
- 9782251200101
C'est en vain qu' deux reprises Scott Fitzgerald proposa son diteur et ami Maxwell Perkins de runir en volume un certain nombre de ses crits personnels. Le petit nombre de ceux qui furent publis aprs sa mort par Edmund Wilson dans The Crack-up a tmoign, pourtant, de leur qualit autant que de leur importance. ceux dont Fitzgerald avait lui-mme tabli la liste, on a ajout ici quantit de textes peu connus et rests longtemps indits qui achvent de dessiner un autoportrait intime et pittoresque la fois de l'auteur de Gatsby le Magnifique. crits " uniquement lorsque l'impulsion venait de l'intrieur ", ces articles forment la part secrte de l'oeuvre de l'crivain qui a su le mieux, dans ses romans, voquer " l'ge du jazz ". Fitzgerald a longtemps rv d'avoir " un livre soi " : le voici.
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Les meilleures nouvelles de Francis Scott Fitzgerald
Francis Scott Fitzgerald
- Saint Ambroise
- 11 Mars 2021
- 9782955648742
Ce recueil contient treize des meilleures nouvelles de F. Scott Fitzgerald, exemplaires de la modernité de son oeuvre. Les nouvelles sont proposées dans de nouvelles traductions, réalisées par des spécialistes de la littérature américaine.
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La nouvelle qui donne son titre au recueil raconte la vie d'une veuve qui n'aime rien tant que fumer et voyager dans le Midwest afin de vendre des gaines et des corsets pour le compte d'une compagnie de Chicago.
« Dès le rendez-vous suivant, pourtant, Mrs Hanson eut affaire à l'exception qui confirmait la règle. Le jeune homme paraissait sympathique, mais son oeil se fixa avec tant d'insistance sur la cigarette qu'elle tapotait contre l'ongle de son pouce qu'elle la fit aussitôt disparaître. Elle en fut récompensée lorsqu'il l'invita à déjeuner et durant l'heure qu'ils passèrent à table, il lui fit une commande importante.
Et ensuite, il insista pour l'accompagner en voiture jusque chez son prochain client, alors qu'elle avait eu l'intention de repérer un hôtel dans le voisinage et d'aller tirer quelques bouffées dans les toilettes. » Le petit-fils de F. S. Fitzgerald a retrouvé cette nouvelle parmi les papiers de l'auteur et l'a faite authentifier, via l'éditeur et homme de lettres James West. Merci pour le feu ! a été publiée dans le New Yorker en août 2012.
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Lettres à Zelda et autres correspondances
Francis Scott Fitzgerald
- Gallimard
- Du Monde Entier
- 1 Février 1985
- 9782070235384
Ces Lettres à Zelda, à ce jour inédites en français, renferment l'essentiel de la correspondance échangée entre F. Scott Fitzgerald et sa femme au cours des vingt années dramatiques de leur mariage, durant les «années folles» de l'entre-deux-guerres. À côté des lettres de Fitzgerald et de son épouse qui en constituent la trame, figurent les lettres les plus significatives échangées, depuis l'adolescence jusqu'à la mort de l'écrivain en 1940, avec les témoins les plus importants de sa vie : éducateurs, camarades d'études, éditeurs, critiques (de Mgr Fay à Edmund Wilson, Louis Bromfield, Hemingway... ), et les responsables médicaux des cliniques où l'un et l'autre des époux durent séjourner à maintes reprises. Tant du point de vue psychologique que littéraire, on trouve ici le minerai qui servit à bâtir les grandes oeuvres de l'auteur, dans l'intensité d'analyse d'une déchéance tragiquement vécue.
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Dans cet ouvrage se trouve rassemblé pour la première fois un choix considérable des lettres de Scott Fitzgerald, probablement les plus spontanées et les plus charmantes dans l'histoire de la littérature américaine. Elles nous font mieux connaître la vie intime, ardente et tragique, de Fitzgerald, son existence d'écrivain, ses préoccupations d'artiste, et sont un émouvant témoignage de l'intérêt qu'il portait à l'oeuvre de ses contemporains. Andrew Turnbull a classé ces lettres d'après leurs correspondants, ceux que Fitzgerald a le plus aimés ou qui ont tenu dans sa vie la place la plus importante. Le recueil commence par les lettres à sa fille Scottie. Ensuite celles destinées à sa femme, Zelda, puis la correspondance adressée à Maxwell Perkins, son éditeur. Les lettres à Ernest Hemigway révèlent l'amitié passionnée que Fitzgerald lui portait. Nous y trouvons enfin des lettres que Fitzgerald écrivit à ses amis:Edmond Wilson, «sa conscience littéraire», John Peale Bishop, son ancien condisciple à Princeton, Christian Gauss, doyen de cette Université, Gerald et Sara Murphy, les hôtes fastueux el charmants de Scott et de Zelda sur la Riviera, Harold Ober, l'agent littéraire et le «banquier» de Fitzgerald.
Dans toute la correspondance du romancier on retrouve ses dons incomparables:le charme, la franchise et la générosité du coeur. -
Les enfants du jazz
Francis Scott Fitzgerald
- Gallimard
- Du Monde Entier
- 20 Janvier 1967
- 9782070224050
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Publiés aux Etats-Unis en 1972, les Carnets de Francis Scott Fitzgerald sont une oeuvre à part entière, méconnue, et une opération sans prix, restée inabordable. Leur publication en France sera sans doute l'occasion, avec trente ans de recul, de prendre la mesure de l'avance exceptionnelle de Fitzgerald, acquise très tôt et confortée sur le front d'une guerre intime (sa femme, Zelda), économique (le krach boursier) et esthétique (la nouvelle donne hollywoodienne). Ces Carnets ont été composés entre mars 1932 et décembre 1940, date de la mort de Fitzgerald. 1932, c'est l'approfondissement de la dépression économique aux Etats-Unis et aussi l'aggravation de la dépression nerveuse de Zelda - événements qui vont affecter au plus haut point la liberté de mouvement et d'écriture de Fitzgerald. Il prend vite conscience de ces deux menaces et surtout du lien obscur, ténébreux, qui les unit. Les Carnets sont le journal de bord de cette traversée de la nuit américaine, ce faux jour du spectacle. Fitzgerald, un temps en panne ou en suspens, commence par découper des phrases dans ses vieux carnets, dans des nouvelles non publiées, dans des chapitres abandonnés, et par les rassembler dans ce nouveau carnet. Ce qu'il appelle avec malice son « livre des erreurs » s'ordonne selon un classement alphabétique, curieux alphabet de vingt-trois lettres. Des notes nouvelles viennent s'y incorporer et l'ensemble devient ainsi la sentinelle de son sommeil et de sa veille. Récit diffracté d'une décennie particulièrement sombre, où l'on peut lire bien des signes avant-coureurs de la violence à laquelle tout écrivain véritable est aujourd'hui confronté, ces Carnets permettent de découvrir des aspects occultés de la personnalité de Fitzgerald : ironie, insolence, goût du libertinage, humour, intelligence extrême, insouciance, élégance, confiance sans bornes, lucidité sans pitié. Illustration de couverture : © D.R. Zelda Fitzgerald
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Les heureux et les damnés
Francis Scott Fitzgerald
- Gallimard
- Du Monde Entier
- 26 Juin 1964
- 9782070224029
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Le garçon riche ; un diamant gros comme le Ritz
Francis Scott Fitzgerald
- Robert Laffont
- Classiques Pavillons
- 1 Mars 1984
- 9782221043233
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