Qu'est-ce que le management du travail ? C'est une notion récente et novatrice qui prône un management axé sur la qualité de vie au travail et sur l'humain (prévention des risques psycho-sociaux et de l'absentéisme, prévention des TMS, motivation des équipes, etc.). Il apporte un nouveau cadre d'analyse et d'action susceptible d'aider les organisations à revoir en profondeur leur mode de fonctionnement.Nombre de disciplines (sciences de gestion, sociologie des organisations, etc.) l'ont déjà intégré dans leurs cursus universitaires.Cet ouvrage offre un éclairage pour penser de façon pragmatique le management du travail dans le secteur social et médico-social. Dans le prolongement, il met à disposition des outils sous forme de fiches pratiques de façon à favoriser le transfert des acquis théoriques. Des témoignages d'acteurs ayant utilisé certains de ces outils viennent illustrer le potentiel de transformation du travail dans les ESSMS.Et, dans le contexte de l'action sociale et médico-sociale, l'auteur démontre que cette qualité de vie au travail contribue à garantir la qualité du service à l'usager.Un ouvrage qui donne les clés pour penser management du travail et faire évoluer les pratiques managériales dans cette direction.
De nombreux travaux mettent en évidence que le capital immatériel représente à présent la principale richesse des nations et des entreprises. Cette richesse reste cependant pour l'essentiel non ressaisie par la comptabilité. Pourquoi un tel paradoxe ? Faut-il y remédier ? Si oui, comment ?
Cet ouvrage dresse un panorama synthétique et critique de l'économie et de la comptabilité du capital immatériel. Mobilisant une approche généalogique, l'auteur montre que les contours de la notion de capital immatériel ont évolué et que ceux-ci peuvent aller jusqu'à englober le capital naturel. Cette mise en perspective permet de mieux comprendre pourquoi on assiste à un rapprochement des champs de la comptabilité de l'immatériel et du développement durable et, lié, les enjeux du reporting non financier.
Il ouvre également sur des perspectives à même d'oeuvrer à un retour d'un capitalisme plus raisonnable car raisonné. Il s'adresse en conséquence à tous les acteurs concernés par les enjeux comptables et financiers de l'économie de l'immatériel, notamment les professionnels, les enseignants-chercheurs et les étudiants en comptabilité, contrôle de gestion et finance.
Cet ouvrage écrit à plusieurs mains s'appuie sur une recherche menée auprès de Directeurs Généraux d'Associations oeuvrant dans le social et le médico-social sur tout le territoire français. Cette recherche s'est déroulée à un moment où les activités et les positions professionnelles des DG changent sous le coup notamment d'une évolution des prescriptions institutionnelles et des modalités de financement des associations du social et du médico-social. L'enjeu de la recherche conduite vise à doter l'association professionnelle d'une meilleure connaissance du métier et surtout de ses évolutions de manière à mieux asseoir et affirmer en retour le métier de DG dans les associations mais également dans les échanges avec les institutions qui réglementent les secteurs. L'enjeu consiste également à produire une lecture du métier susceptible d'aider l'association professionnelle de DG à mettre en place, dans un second temps, un accompagnement professionnel pour des DG en difficulté ou en prise de fonction voire à réfléchir à moyen terme au montage d'une offre de formation continue.
L'Économie Sociale et Solidaire (ESS) représente aujourd'hui, en Europe, près de 10 % de l'emploi total et même plus dans certains pays, dont la France. Avec la crise, ce secteur prend une importance sociale, économique et politique croissante.
La gestion des coopératives, mutuelles, fondations et associations est ainsi doublement interrogée en interne vis-à-vis de leurs « propriétaires » disposant de motivations particulières (socioéconomiques) et vis-à-vis de leurs communautés et territoires (relations aux partenaires publics et aux citoyens). C'est pourquoi la performance de ces organisations prend nécessairement une dimension sociale, voire sociétale.
Les logiques de fonctionnement et d'action des managers de l'ESS sont, elles aussi, souvent particulières, hybrides et parfois paradoxales. Elles remettent en cause les découpages et frontières classiques du management, ainsi que les modèles de rationalité associés (public/privé, marchand/non-marchand, intérêt collectif/intérêts particuliers.). Face à une telle complexité, les principes et les outils de gestion de ces entreprises sont-ils alors spécifiques ? Ces entreprises sont-elles à l'origine d'innovations managériales et sociales particulières ? Comment concilier solidarité et efficacité dans un univers de plus en plus concurrentiel ? L'évolution marchande et financière, comme les problématiques de développement durable, interrogent également le mode de fonctionnement et l'avenir de ces organisations.
L'objectif de cet ouvrage collectif, auquel ont contribué des experts du management des entreprises de l'économie sociale qui ont participé à un colloque international - soutenu par le Crédit Mutuel - sur le sujet, est d'apporter des réponses quant à la manière de renouveler les stratégies et les modèles de management, sans pour autant renier les valeurs et les principes fondamentaux de l'ESS.
Il s'adresse aux étudiants et aux professionnels travaillant dans le secteur de l'économie sociale et solidaire (coopératives, mutuelles, associations et fondations) et intéressera également tous les managers et étudiants en management.
Cet ouvrage réunit les contributions de spécialistes de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et du management des organisations.
Il fait le point sur la signification de la RSE, sur les expériences déjà réalisées et ses conséquences. Il tire des enseignements quant aux modes de gouvernance des entreprises et les modèles de management. Il porte des jugements argumentés sur le caractère " nouveau " de la RSE, en relation avec les modes de gouvernance, la possible mais difficile intégration de la RSE en PME-PMI, l'implication de l'actionnariat et des agents de la sphère de la finance, le rapport à l'éthique féministe, etc.