Aucun nom inscrit au dos de l'image, aucune nationalité, ni aucune date non plus. Photos d'identité, photos grand format en poses de studio, portraits retouchés et pastellisés... Ce livre est né de la découverte par Jean-Marie Donat du fonds photographique du Studio Rex situé dans le quartier populaire de Belsunce à Marseille, essentiellement composé de photos de migrants d'Afrique du Nord et de l'Ouest. Hors norme par l'abondance des portraits et l'élégance des photos de studio, l'ouvrage veut donner un visage à ces milliers d'hommes venus travailler en France, les sortir de l'anonymat de groupe auquel l'histoire les condamne le plus souvent.
La juxtaposition, la sélection et l'assemblage des 700 photographies, ainsi que les témoignages recueillis par l'auteure Souâd Belhaddad, proposent plusieurs points de vue qui se superposent, troublant la frontière entre le public et le privé, entre l'histoire de ces hommes et femmes en transit et celle d'un pays. Ne m'oublie pas retisse en creux le dialogue rompu entre les deux rives de la Méditerranée en mettant en regard les photos apportées du pays d'origine et celles prises en France à destination des proches restés au pays.
Cet ouvrage réunit des photographies en provenance du monde entier, collectées au fil de pérégrinations sur la Toile. Entre cabinet de curiosité personnel et corpus documentaire, cet ouvrage propose une vision contemporaine de la photographie amateure et interroge autant sur la place, la fonction et le partage de la photographie vernaculaire d'aujourd'hui que sur les nouveaux rapports sociaux qu'elle illustre.
Sur les réseaux sociaux et les sites internet dont sont issues ces photographies, l'acronyme WTF précède souvent un contenu pour signifier l'effarement qu'il provoque. Cette interjection exprime autant l'incompréhension que le malaise du "voyeur" face à ces images. Leur accumulation souligne la course folle au partage de contenus "extra-ordinaires" pour un public anesthésié et pose la question de la dilution du sens.
C'est avec un plaisir non dissimulé que les éditions Le Monte-en-l'air voient le second opus de WTF ! intégrer leur catalogue. WTF 2 - WHAT THE MEGA FUCK ! réunit des photographies en provenance du monde entier, collectées au fil de pérégrinations sur la Toile. Sur les réseaux sociaux et les sites Internet dont sont issues ces photographies, l'acronyme WTF ! précède souvent un contenu pour signifier l'effarement qu'il provoque.
Cette interjection exprime autant l'incompréhension que le malaise du "voyeur" face à ces images. Leur accumulation souligne la course folle au partage de contenus extraordinaires pour un public anesthésié et pose la question de la dilution du sens...
Faisant suite au deux précédents ouvrages What The Fuck ! et What The Mega Fuck ! aux éditions le Monte-en-l'air en 2020, ce 3e opus de la collection WTF réunit des photographies en provenance du monde entier, collectées au fil de pérégrinations sur la Toile. Sur les réseaux sociaux et les sites Internet dont sont issues ces photographies, l'acronyme "WTF" précède souvent un contenu pour signifier l'effarement qu'il provoque.
Cette interjection exprime autant l'incompréhension que le malaise du "voyeur" face à ces images. Leur accumulation souligne la course folle au partage de contenus "extra-ordinaires" pour un public anesthésié et pose la question de la dilution du sens de la photographie à l'aube du XXI ème siècle. Ces images incongrues sont vues par des millions d'internautes à un instant T, mais disparaissent définitivement au bout de quelques semaines.
En éditant ces images dématérialisées et en les réunissant dans des ouvrages imprimés, la maison d'éditions Innocences s'approprie ces clichés et pose un acte de résistance face à la course à l'infini du Web. Innocences, à travers la publication de ces livres à tirage unique et numéroté, propose un véritable travail d'archiviste afin d'y consigner une certaine image de l'homme contemporain.
Après avoir réédité les trois volumes de WHAT THE FUCK ! , Le Monte-en-l'air se réjouit de publier un volume inédit, rien qu'à lui. WHAT THE GIGA SUPER FUCK ! propose une nouvelle sélection de photographies en provenance du monde entier et collectées au fil de pérégrinations sur la Toile. Et c'est toujours aussi ahurissant. Ce quatrième volume regorge d'images tout à la fois désopilantes et désolantes.
Médusés, vous irez jusqu'au bout de ces 360 pages, bien contents de vous réfugier dans ces territoires à la limite de ce qu'un esprit est capable de concevoir.
Ronds-points, autoroutes, péages et aires de repos, caféterias, zones piétonnes et commerciales, châteaux d'eau, mini-golfs et campings...
La France des années 1970 a vu naître partout de petites merveilles de modernité, qui ont fait l'objet de superbes cartes postales.
En voici le meilleur, pour la première fois réuni dans un livre de collection, mosaïque nostalgique d'une vision de l'avenir aujourd'hui décalée.
Dans la lignée des mémorables Boring Postcards de Martin Parr, cet ouvrage richement illustré offre un portrait pittoresque de la France de notre enfance.
Quand le Père Noël fait pleurer les enfants. Les pires photos (vraies!) d'enfants avec le Père Noël, des années 1930 à 1970.
Jean-Marie Donat, collectionneur d'art, a parcouru les marchés aux puces et les antiquaires du monde entier pour constituer sa collection, pour la première fois éditée en livre.
Quand le Père Noël devient le père Fouettard.
Un cadeau original et de bon goût pour les fêtes de fin d'année.
Et vous, vous a-t-on aussi obligé à être sur la photo avec le Père Noël ?
Collectées au fil de pérégrinations sur la Toile, les photographies de la série What the Fuck ! proviennent du monde entier. Entre cabinet de curiosité personnel et corpus documentaire, What the Final Fuck ! propose, comme les précédents, une vision contemporaine de la photographie amateure et interroge autant sur la place, la fonction et le partage de la photographie vernaculaire d'aujourd'hui que sur les nouveaux rapports sociaux qu'elle illustre. Sur les réseaux et les sites Internet dont sont issues ces photographies, l'acronyme WTF précède souvent un contenu pour signifier l'effarement qu'il provoque. Cette interjection exprime autant l'incompréhension que le malaise du « voyeur » face à ces images. Leur accumulation souligne la course folle au partage de contenus « extra-ordinaires » pour un public anesthésié et pose la question de la dilution du sens.
Fermer un chapitre pour en ouvrir un autre : avec TOUT DOIT DISPARAÎTRE le collectionneur Jean-Marie Donat et la commissaire Audrey Hoareau brossent le portrait d'une société qui s'est forgée dans le "miracle" de la consommation, à travers un corpus photographique exceptionnel de près de 500 documents originaux, fruit d'un méticuleux travail de recherches de plus de trois décennies. Ou comment voir dans ces représentations idéalisées du XXe siècle les germes de sa ruine. À partir de la collection d'images vernaculaires de Jean-Marie Donat qui court de 1880 à 1980, "TOUT DOIT DISPARAÎTRE" synthétise et questionne obsessions et mécanismes de la classe moyenne occidentale. Et met en lumière, les dérives d'un mode de vie en passe de s'effondrer.