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Presses De La Sorbonne Nouvelle
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Objet depuis quelques années d'un engouement qui ne se dément pas, les premiers romans ont progressivement imposé leur existence dans l'espace littéraire au travers de nombreuses manifestations (festivals du premier roman de Laval ou de Chambéry, Goncourt du Premier roman, etc.) ou des larges comptes rendus que la presse leur consacre à chaque rentrée. Ils font ici l'objet d'un questionnement pluriel et varié auquel participent chercheurs, bibliothécaires, organisateurs de festival et jeunes écrivains. Les analyses sociologiques et poétiques des universitaires entrent ainsi en résonance avec les propos des bibliothécaires de la ville de Paris et des responsables du festival du premier roman de Laval quand il s'agit de réfléchir à la place éditoriale et culturelle qui est celle des premiers romans aujourd'hui. Et les interrogations qu'elles soulèvent sont en même temps relayées et relancées par les réflexions de trois jeunes écrivains (Miguel Aubouy, Tanguy Viel, Philippe Vilain) qui sont, quant à eux, invités à examiner dans leur écriture la pertinence de la question elle-même.
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Le mot juste ; des mots à l'essai aux mots à l'oeuvre
Johan Barr Faerber
- Presses De La Sorbonne Nouvelle
- 1 Mai 2006
- 9782878543476
Comment trouver le mot juste ? Telle est la question que se posent écrivains et chercheurs. Engagés conjointement dans la recherche du mot adéquat, ils se livrent chacun à une écriture critique, toujours partagée entre création et commentaire, ¦uvre et essai, justice et justesse. Mais le mot juste existe-t-il ? N'est-il pas plutôt à entendre comme un paradoxe qui admet et refuse dans le même temps toute parole ? Car parler ne suffit en effet peut-être jamais à dire ce que l'on voudrait dire. Loin de se limiter au seul problème lexical, s'interroger sur le mot juste devient ainsi l'occasion de redéfinir l'acte d'écrire sinon d'en tracer une histoire renouvelée. N¦ud dialectique, le mot juste ne semble laisser place dans ses tentatives qu'à une langue négative qui ne trouve pas ses mots. D'impropriétés en impropriétés, chercher le mot juste revient en définitive à mettre un nom pour en finir sans pour autant hélas parvenir à sortir de la page noire, là où toute langue ne se dit qu'à demi-mot. Parce que, depuis son impuissance fondatrice qu'il entend conjurer, le mot juste ne cesse d'adresser cette interrogation peut-être insoluble : et si l'écriture était toujours l'écriture moins l'écriture oe