Les céphalées représentent le signe fonctionnel le plus fréquent en neurologie. Il s'agit d'une pathologie pouvant affecter significativement la qualité de vie et le fonctionnement psycho-social. Les étiologies des céphalées sont multiples, le rôle des erreurs réfractives (ou amétropies) non corrigées reste cependant controversé. L'International Headache Society (IHS), à définit des critères pour les céphalées dues aux erreurs réfractives. Il s'agit surtout de céphalées d'intensité légère, intéressant la région frontale s'aggravant avec l'activité visuelle prolongée et souvent associées à une hypermétropie ou un astigmatisme. L'examen ophtalmologique constitue donc un temps essentiel dans le bilan étiologique des céphalées. Nous avons étudié dans cet ouvrage les caractéristiques des céphalées au cours des amétropies, leurs facteurs de risque, ainsi que leur retentissement sur la qualité de vie des patients.
L'atteinte de la surface oculaire par les collyres antiglaucomateux a été pendant longtemps banalisée par l'ophtalmologiste dont le souci majeur reste l'atteinte de la pression cible. Actuellement, et grâce à la multiplicité des études décrivant cette interaction in vivo et in vitro, il y a eu une véritable prise de conscience concernant les effets du traitement conservé sur la surface oculaire et la qualité de vie du patient glaucomateux. Ces collyres anti-glaucomateux utilisés au long cours sont susceptibles de provoquer une véritable maladie de la surface oculaire soit par le biais du principe actif soit par le biais du conservateur notamment chez des patients âgés, présentant souvent une atteinte préalable de la surface oculaire.