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Massin
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Les lettres ont d'abord été des images.
Comme on sait, le mot "alphabet" a été formé à partir des lettres aleph et beth, qui représentent respectivement, dans leur graphie ancienne, une tête de taureau (à l'envers) et une maison, dont le tracé emprunte à un hiéroglyphe égyptien où l'on peut reconnaître notre b couché. Or, à toutes les époques, se révèle le souci constant - secret ou avoué - de rechercher dans le dessin des lettres cette figuration perdue.
Et tout se passe comme si les utilisateurs de l'alphabet latin (qu'il s'agisse de poètes, de calligraphes ou de peintres, mais aussi de pédagogues, d'enfants ou de sociologues) refusaient la sécheresse géométrique de son tracé, comme s'ils s'efforçaient de retourner instinctivement aux enfances de l'écriture et de redécouvrir, enfouis sous les sédiments laissés par des millénaires de civilisation, les mots-images, les dessins parlants, les signes-choses, les "paroles peintes" des écritures premières.
C'est ainsi que, du Moyen Age jusqu'à nos jours, on retrouve ces alphabets faits de lettres-fleurs, de lettres-animaux, de lettres-hommes ou de lettres-objets. Et la publicité contemporaine fait fréquemment appel à ces alphabets animés qui réintroduisent dans la lettre une image visible. Notre propos aura donc été de prendre en compte cette pérennité à travers le temps et l'espace, à l'aide d'enjambements parfois audacieux et de rapprochements imprévus.
De Simmias de Rhodes à Apollinaire, de Rabelais à Hugo ou à Goethe, de Sterne à Edward Lear ou Kipling, mais aussi de Daumier à Klee ou de Raban Maur à Kandinsky, on ne compte plus les auteurs et les artistes qui ont été fascinés par le pouvoir des lettres, le jeu de leurs combinaisons et qui leur assignent un rôle comparable à celui qu'elles jouent aussi bien dans la plupart des religions que dans les arts talismaniques ou dans la thaumaturgie.
De cette démarche (qui paraîtra à certains singulière), on ne trouvera pas mention dans les dictionnaires et les encyclopédies, non plus (sinon très fragmentairement) dans les histoires de l'art et de la communication. C'est cette lacune que vient combler ce livre, en proposant une somme encyclopédique qui nous offre de cette conception animiste du monde des exemples savoureux et ludiques. Car si Platon déjà, par la bouche de Socrate, demandait que les lettres eussent "de la ressemblance avec les choses".
Humpty-Dumpty, pour sa part, dit à Alice : " Mon nom signifie la forme que j'ai. "
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Les Célébrités de la rue prend pour cadre des endroits de la capitale comme le Pont-Neuf ou le Palais-Royal qui composent de véritables villes en miniature, et dont la fréquentation est telle, dit-on, que les pavés en sont usés et qu'il faut les changer au bout de peu d'années.
Sur les places publiques ou dans les foires, des charlatans débitent leurs drogues et leurs lazzi sur des tréteaux dressés en plein vent, devant un public de bourgeois et de seigneurs, de grandes dames et de grisettes, de laquais et d'écoliers, d'oisifs et de mendiants, ou de boutiquiers en goguette. On voit passer aussi, bien sûr, des petits marchands ou des colporteurs qui formaient, déjà, l'univers des Cris de la ville.
Mais ce nouveau livre s'attache à décrire une faune toute particulière et pas moins nombreuse sans doute. Dans cette multitude bigarrée, on trouve aussi bien des batteurs de pavé, des prédicateurs en plein vent, des racoleurs (ces " vendeurs de chair humaine " qui recrutaient pour les armées du roi), que des représentants de la jeunesse dorée et de la vie à grandes guides. On côtoie des rimeurs burlesques, des bossus facétieux, des ermites insolents ou d'orgueilleux va-nu-pieds ; on croise de faux égyptologues et des inventeurs de religions, des apôtres de phalanstère et des chiffonniers philosophes ; on aperçoit le neveu de Rameau ou la silhouette de noctambules comme Restif de La Bretonne ; on fait enfin la connaissance de personnages fantasques ou extravagants, voire énigmatiques, ou de figures pittoresques dont la célébrité fut parfois éphémère, mais qui ont laissé derrière elles une trace dans la mémoire populaire, et dont les échos de la vie tapageuse accompagnent parfois le bruit des émeutes qui grondent (la Fronde) ou la fureur des révolutions qui s'annoncent.
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À partir de l'anecdote célèbre du roi Frédéric II proposant à la flûte un thème qui sera à l'origine de L'Offrande musicale, l'auteur esquisse une histoire de la variation en musique, de Frescobaldi à Boucourechliev. Or si l'improvisation, qui est indissociable de la variation, est vieille comme le monde, puisqu'elle précède l'établissement des canons artistiques, elle a pris un développement considérable avec l'apparition, au XVII? siècle, de la basse continue : désormais, les possibilités de combiner la structure horizontale de la mélodie avec celle, verticale, de l'harmonie (auxquelles s'ajoute le rythme) peuvent être multipliées à l'infini. La variation est un dialogue permanent entre l'identité et l'altérité - c'est le même et l'autre, le combat des contraires, la dualité de l'apollinien et du dionysiaque, de l'apparence et de la réalité, l'opposition platonicienne entre la voix et les souffles, l'opposition philosophique de l'âme et du corps. Mais l'auteur aborde également le domaine des arts plastiques, de la littérature, de la musique de film, du free-jazz et de la techno, de la chorégraphie, de la mode, de la composition des parfums ou de l'assemblage du vin de Champagne. Il est question aussi des Ménechmes, de l'ange et du démon, ou encore du ciel avec ses nuages, de la mer avec ses vagues, immobiles et changeants comme des musiques de Monteverdi. Enfin, la variation serait-elle la condition du style ?
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Ce grand classique de la littérature mozartienne est à la fois une Biographie du compositeur, une Histoire de son oeuvre et, grâce à tout un système de renvois constants d'une partie à l'autre, une Synthèse de la vie du compositeur et de sa création musicale.La Biographie, livrant en clair une très large documentation, présente la trajectoire d'une existence et insiste sur l'environnement du compositeur. De l'enfant prodige, au génie dédaigné, le lecteur voit se dégager peu à peu le visage d'un Mozart, humain, lucide, brûlant de passion et capable de tous les courages pour écrire la musique qui lui tenait à coeur.L'Histoire de l'oeuvre dans son développement exemplaire est l'occasion pour les auteurs de retracer l'itinéraire créatif du compositeur et d'y révéler les étapes successives de son développement, ainsi que l'originalité et l'audace croissantes de ses compositions, toutes ici commentées ou analysées.Dans sa version " revue et augmentée " cette somme demeure toujours, à l'heure du disque laser et du vidéo-disque, l'outil le plus pratique pour partir à la découverte ou se repérer dans l'univers mozartien.Brigitte Massin et Jean Massin, décédé en 1986, ont écrit également en collaboration un ouvrage sur Beethoven et dirigé une Histoire de la musique occidentale.Brigitte Massin est l'auteur d'un Schubert et d'un essai, Messiaen, la poétique du merveilleux. Elle est par ailleurs chargée, à l'occasion du bicentenaire de la mort de Mozart, de la coordination en France de l'année " Mozart ".
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Un Art de la fugue, réflexion du célèbre graphiste sur les principes du métier, évocation des grands moments de l?édition française depuis les années soixante.
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Comment les majuscules, dont se servaient uniquement les Romains, sont-elles devenues, en mille ans, des minuscules ? Pourquoi la lettre Z a-t-elle été reléguée à la fin de l'alphabet ? Pour quelle raison a-t-on inventé l'italique, et pourquoi a-t-il pris ce nom, et de même le romain ? Quelles images les lettres suggèrent-elles à Victor Hugo ? Comment traduit-on, dans les principales langues européennes, le cri du coq, le miaulement du chat ou le bruit de la locomotive ? À quoi sert la ponctuation et depuis quand existe-t-elle ? Dans quel pays du monde appelle-t-on le Q la «vilaine lettre» ? D'où vient le nom des notes de musique ? Quels sont les ancêtres de nos posters et de nos tags actuels ? Pourquoi a-t-on longtemps confondu le I et le J, ainsi que le U et le V ? Et pourquoi, encore, la nuit est-elle noire ? Ce livre s'efforce de répondre à ces questions, et à bien d'autres aussi que font naître les cinq mille ans d'histoire de l'écriture, avec les lettres d'un alphabet qui, depuis un siècle, avec les machines à écrire, puis les ordinateurs, sont rangées dans un ordre différent, AZERTY chez nous, et auquel les Anglo-Saxons ont préféré QWERTY. Massin qui, en se réclamant de l'interaction des arts, a toujours manifesté son intérêt pour des disciplines et des moyens d'expression variés, nous livre ici, avec une documentation sans faille mais aussi avec poésie et humour, des images des métamorphoses incessantes de notre alphabet.
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Le 28 septembre 1962, l'écrivain et éditeur Roger Nimier se tue dans un accident de voiture. La littérature porte le deuil. Le panache, l'intelligence et le style également. En cinq romans, plusieurs essais, de nombreux articles de presse et des scénarios de films, Roger Nimier a donné le rythme à la vie littéraire des années 1950 et bousculé les habitudes d'une époque sous l'emprise de Sartre et de l'Existentialisme. Présenté come le chef de file de l'éphémère mouvement des Hussards, Roger Nimier dépassait largement ce cadre trop étroit pour son talent. Il s'inscrivait dans le sillage désenchanté et ironique de Stendhal. Une lignée désinvolte et talentueuse qui n'a pas connu de descendants depuis.
Massin fut le directeur artistique de Gallimard pendant plus de vingt ans. Son bureau jouxtait celui de Nimier. Partageant une même insolence, les deux hommes sont devenus complices.
Aujourd'hui, pour célébrer le cinquantenaire du décès de Nimier, Massin a composé un recueil rassemblant les dessins, les notes, les télégrammes rédigés par son ami durant leurs nombreuses réunions chez Gallimard. On y découvre l'esprit frondeur et acerbe de Nimier, caricaturant les écrivains de l'époque, inventant des fausses couvertures ou des bandeaux de promotion grinçants pour les nouveautés. Le livre se clôture sur une session photos inédite, réalisée peu de temps avant l'accident. Émouvant, drôle, talentueux...
Un hommage qui ressemble à Nimier.
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Massin, figure majeure du graphisme et de la typographie dont les oeuvres sont exposées dans le monde entier, se livre dans ces Mémoires qui s'étendent des années 30 au début du XXIe siècle à une prouesse stylistique étonnante : faire éclater le puzzle de son existence et en donner les fragments en désordre. Et c'est un régal d'histoires courtes, drolatiques, absurdes ou tragiques qui sont autant de portraits d'écrivains et d'artistes dont Doisneau, Aragon, Ionesco, Malraux, Queneau, Céline ou Genet qu'il croque par le détail insolite, tendre et amusé. Massin jongle avec son enfance en Beauce, sa jeunesse bohême à Paris, le milieu de l'édition et celui de l'art en homme pressé, en chroniqueur inspiré, curieux et toujours en éveil.
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Dom perignon - une histoire du vin de champagne.
Massin
- Berg International
- 22 Janvier 2014
- 9782370200013
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La maîtresse d'école ; trente années de la carrière d'une institutrice
Massin
- Librairie Des Ecoles
- 14 Septembre 2012
- 9782916788586
Comment une jeune paysanne, veuve de guerre à 20 ans a décidé de consacrer sa vie à l'instruction des enfants de son village et de rejoindre ceux qu'on appelle les « hussards de la République ».
- À travers l'histoire de Palmyre, racontée par son fils, c'est tout un pan de l'histoire de France - la guerre des tranchées, la misère des campagnes, la naissance de l'instruction publique... - qui nous apparaît sous un jour intime et bouleversant.
- Le fils de Palmyre nous a confié une véritable mine documentaire.
- Un trésor personnel : les lettres d'amour adressées à sa mère, la dernière lettre de son mari écrite depuis les tranchées quelques heures avant sa mort, les archives familiales, les dessins d'enfants...
- Un trésor éducatif : les photographies de classes d'époque, les copies d'écoliers, les manuels d'autrefois, les méthodes éducatives utilisées par ces instituteurs de campagne qui, malgré les difficultés, ont formé des générations d'élèves et fait de la France un grand pays.
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La guerre de 1914-1918, dont on célèbre le centenaire, a mis aux prises 60 millions de soldats dans le monde, dont 9 millions sont morts et 20 millions blessés.
A la Triple Entente, qui comprenait la France, le Royaume-Uni et la Russie (sans compter leurs puissances coloniales et les dominions, et sans parler de la Belgique et de la Serbie, envahies), vinrent s'ajouter, au long des combats, le Japon, l'Italie, le Portugal, la Roumanie, enfin les États-Unis d'Amérique. Pour leur part, les Empires Centraux étaient faits de l'Allemagne, de l'Autriche-Hongrie, puis de l'Empire ottoman et de la Bulgarie.
Le fil conducteur de notre ouvrage, plus que la chronologie (dont il est néanmoins fait mention), c'est, au jour le jour et du matin au soir, la vie du soldat. Une existence qui, après quelques mois de combats au corps à corps hérités d'une autre guerre, se passe sous terre, dans la tranchée, dans la boue et avec la vermine. C'est surtout, en dehors de quelques assauts qui durent peu mais font nombre de victimes, l'inaction, qu'on tue en jouant aux cartes, en se racontant des histoires ou en fabriquant des objets avec ce qu'on a sous la main, bois ou métal.
Réalisé à partir d'une documentation iconographique riche de 20 000 photos, dont plus de 6 000 sont de source allemande - ce qui est rare -, cet ouvrage, avec plus de 400 illustrations, installe, en vis-à-vis, les camps adverses. C'est la guerre vue des deux côtés : dans les pages paires, le camp des Alliés ; dans les pages impaires, les Prussiens et les Austro-Hongrois.
Libre de tout parti-pris, ce livre propose une façon nouvelle et originale de raconter une guerre qui s'est inscrite dans la mémoire collective des peuples.
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Au début de l'année 1609, dans la grande galerie du Louvre et pendant les répétitions du Ballet des Nymphes de Diane que veut donner la reine pour le jour de mardi gras, Henri IV se trouve soudain en face d'une jeune fille à demi nue sous des voiles diaphanes, et qui tient à la main une flèche dorée. Il tombe foudroyé d'amour.
La jeune Charlotte de Montmorency, qui passe pour la beauté la plus éclatante de la cour, n'a pas quinze ans. Henri va en avoir cinquante-sept ans. C'est le début de la dernière passion amoureuse qui va enflammer le coeur du roi et le conduire aux pires extravagances : mariage arrangé, déguisements burlesques, tentative d'enlèvement lorsque Condé, l'époux complaisant, emmène Charlotte aux Pays-Bas, se réfugiant ainsi chez les Espagnols...
Henri IV, qui ne cherchait qu'un prétexte pour mettre en oeuvre son grand projet de fédération de l'Europe - lequel suppose le démantèlement de l'Empire des Habsbourg - lève une armée énorme, fixant au 16 mai 1610 son entrée en campagne. Mais le 14, le poignard de Ravaillac va tout arrêter.
Massin, qui a déjà publié deux étonnants romans historiques, Le Branle des voleurs et Les Compagnons de la marjolaine, s'en tient à son époque de prédilection : le tournant entre le XVIe et le XVIIe siècle. La Dernière Passion, fondé sur une documentation sans faille, entraîne le lecteur dans de passionnantes péripéties où la raison d'État se mêle à l'amour, où le rocambolesque côtoie l'émotion vraie.
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Dans cet essai allègre, Massin poursuit la libre réflexion qu'il a entamée depuis plus de trente ans sur les formes artistiques (dès 1970, La Lettre et l'image). Attentif aux dialogues entre les arts, il nous entraîne dans une promenade échevelée à travers la succession des styles depuis quatre siècles. Pour mieux traquer le style baroque par-delà les clichés, il va demander à la littérature ce que les historiens d'art ne savent pas toujours voir ; pour montrer l'unité des styles, il n'hésite pas à questionner la musique et à révéler les parallèles entre les arts. En passant, Massin signale les résurgences d'un style à l'intérieur d'un autre, posant son regard aussi bien sur l'architecture, la chevelure, le mouvement, le goût des ruines et la place des femmes dans l'art nouveau. La grande réussite de ce livre foisonnant et enjoué, c'est de montrer que les mouvements artistiques comportent aussi des dimensions idéologiques, culturelles, théologiques, littéraires et cosmétiques.
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Auteur de plusieurs romans historiques qui prennent pour cadre le paris populaire du temps de henri iv et de louis xiii, massin à porté ses recherches sur le langage qu'on parlait alors dans les rues de la capitale.
Il s'est évertué à restituer les mots, les expressions, les locutions, les dictons et les proverbes qui trouvaient place couramment dans les conversations. car ce langage (qui n'a rien à voir avec l'argot) était alors parlé par tout le monde : les portefaix et les domestiques, les bateleurs et les charlatans, mais aussi les artisans et même une bonne partie de la bourgeoisie, à l'exception toutefois des membres du clergé et de la haute société, encore que les jeunes débauchés de la noblesse ne se privaient pas de l'employer - tel le duc d'orléans - lorsqu'ils s'amusaient à détrousser les passants la nuit, ou qu'ils allaient, comme ils disaient, faire sauter un bordel.
On voudra donc bien excuser la licence, voire l'obscénité de certaines locutions, car ce parler populaire d'antan est riche en trouvailles, jeux de mots et expressions le plus souvent fort imagés, lesquels trouvent parfois leurs équivalents dans des expressions populaires qui ont encore cours aujourd'hui. un parler plus que savoureux.
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Les cris de la ville - commerces ambulants et petits metiers de la rue
Massin
- Albin Michel
- 8 Septembre 1994
- 9782226064905
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