Black Country est le récit de la rencontre improbable, au coeur d'une froide nuit d'hiver, de deux gueules cassées : Akram, fils d'immigrés pakistanais de retour d'Afghanistan, et Grace, prostituée accro à la drogue. Au bord du gouffre, en ce jour décisif où Akram s'apprête à commettre un attentat suicide et où Grace risque de perdre la garde de sa fille, chacun livre à l'autre le récit de son parcours chaotique. Il raconte son enfance au sein de la petite communauté pakistanaise, le racisme anti-musulman profondément ancré dans cette région déshéritée de l'Angleterre, son amitié avec d'autres exclus, sa douloureuse expérience de la guerre et son lamentable mariage arrangé. Elle évoque sa longue déchéance entre prostitution, alcool et drogues et son rêve de s'en sortir grâce à l'amour qu'elle porte à sa fille. Avec délicatesse, Nadim Safdar dresse le portrait de deux êtres en proie à la violence de la société, qui gardent l'espoir que les rebondissements du destin peuvent changer la vie
Par une froide nuit d'hiver, Akram, vétéran de l'armée britannique, sort de sa maison pour se rendre jusqu'à l'endroit où il doit commettre un attentat-suicide. Alors qu'il erre dans les rues, il tombe sur Angie, une prostituée accro à qui on a retiré la garde de son enfant. Akram se confie à elle et lui raconte son enfance au sein de la communauté pakistanaise qui doit faire face au racisme ordinaire, son amitié avec d'autres exclus (un gitan battu à mort parce qu'incapable de pleurer et le fils d'un skinhead), sa douloureuse expérience de la guerre en Afghanistan et son lamentable mariage arrangé. Il livre le récit de la vie d'un immigré tiraillé entre la loyauté à sa communauté ou celle à son pays de naissance, dont l'issue semble inéluctablement devoir déboucher sur un acte désespéré.