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Prospéro, ancien duc de milan, déchu et exilé par son frère, trouve refuge avec sa fille miranda sur une île inconnue.
Grâce à la magie de ses livres, il commande aux éléments et maîtrise des créatures mystérieuses: notamment ariel, esprit de l'air, et caliban, créature sauvage. usant de magie et d'illusions, prospéro crée une tempête qui fait s'échouer le bateau du roi et du duc usurpateur de milan. il fait alors subir aux naufragés diverses aventures destinées à venger leur traîtrise, mais qui se révéleront initiatiques pour tous.
Cette tempête, dernière pièce majeure écrite par shakespeare, est aussi sa plus baroque, mêlant dans un imaginaire proliférant les intrigues et les esthétiques (féerie, grotesque, "masque" de cour, commedia dell'arte, classicisme naissant). dans une mise en miroir entre nature et artifice, shakespeare entraîne comme jamais le spectateur dans le dédale et l'illusion du théâtre, pour mieux le prévenir contre les miroitements du réel et les mirages de la raison.
La tempête, comédie enchanteresse et désenchantée, ne cesse de passionner metteurs en scène et spectateurs. la traduction nouvelle de jean-michel déprats et l'appareil critique de gisèle venet permettent d'en éclairer un peu le mystère et d'en révéler toute la beauté.
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Etude complète d'un ou deux opéras avec le livret intégral en langue originale et traduction française, un commentaire littéraire et musical, un résumé de l'action, des articles de fond sur la genèse, l'histoire de l'oeuvre, le profil des personnages, une documentation sur les grandes productions, discographie et vidéographie, iconographie importante.
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Le 25 janvier 1612, au cours d'une querelle d'après boire, un jeune gentilhomme du nom de William Peter était assassiné dans la ville d'Exeter. Quelques jours après, un certain W. S. dédiait une "Elégie funèbre" à la gloire de sa vie et de ses vertus. Un texte de 578 vers qui, comme la victime, demeure ignoré et le serait resté sans, près de quatre siècles plus tard, l'oeil avisé d'un jeune chercheur américain.
En décembre 1995, après douze ans d'une patiente et savante enquête, à laquelle de nombreux savants ont contribué, Donald Foster pouvait enfin faire reconnaître par le plus prestigieux des aréopages de spécialistes l'auteur désormais identifié de cette ode funèbre : William Shakespeare.
A lui seul, le récit de cette passionnante et titanesque recherche (soutenue par un logiciel spécialement mis au point) suffirait à fasciner le lecteur non initié.
Mais il y a plus : Shakespeare, s'il ne nous donne pas un poème majeur, dévoile peut-être ici ce qui fut l'un des grands mystères de son oeuvre : Will Peter pourrait fort bien être le jeune homme des Sonnets, le bien-aimé du poète