Un jour, déculotté par ses camarades d'Oxford, Paul Pennyfeather est accusé d'attentat à la pudeur et injustement renvoyé de l'université. Sans argent, sans avenir, le jeune homme obtient un poste de professeur dans une médiocre public school du pays de Galles. Son chemin croise alors celui d'une aristocrate qui dirige (sans qu'il s'en doute) une chaîne de bordels en Amérique du Sud. Alors qu'il est sur le point d'épouser la fille de cette dernière, la vérité éclate sur l'affaire de prostitution, et il se retrouve - injustement, à nouveau ! - dans le box des accusés, puis en prison.
Satire de l'Angleterre des années 1920, parodie du roman d'apprentissage et du récit picaresque, Grandeur et Décadence, premier roman et premier chef-d'oeuvre d'Evelyn Waugh, le propulsa au rang des meilleurs écrivains de sa génération.
Deuxième volet de la trilogie consacrée à la Seconde Guerre mondiale par l'auteur de Retour à Brideshead, ce livre nous permet de retrouver un Guy Crouchback en proie aux petites et grandes ironies de la guerre. Grâce à Churchill lui-même, le voici réintégré dans l'armée après les malheureuses péripéties qui nous ont été racontées dans Hommes en armes. Et dans un corps d'élite qui plus est ! Pourtant, les choses vont à nouveau se gâter : en Écosse, dans un camp de commandos, Guy retrouve l'abominable Trimer, un arriviste qui fut l'amant de son ex-femme. Envoyé en Égypte, il est atterré par les défaillances de la noble armée britannique. Puis c'est la Crète, et une nouvelle occasion perdue de montrer sa bravoure... Il est temps pour lui de faire le deuil de son idéalisme. Avec le ton satirique et l'humour acerbe qu'on lui connaît, le grand Evelyn Waugh décrit une civilisation en proie au naufrage de ses valeurs les plus fondamentales.
Invité à Brideshead, la magnifique demeure familiale de son ami Sebastian, le jeune Charles Ryder, étudiant à Oxford, y découvre les moeurs et l'art de vivre de l'aristocratie anglaise.
Au travers de cette grande fresque, se déroulant durant les Années folles et enluminée de personnages tous plus excentriques les uns que les autres, le grand Evelyn Waugh a voulu « suivre les cheminements de la volonté divine au sein d'un monde païen ».
Humour, cynisme et gravité mêlés font de ce roman, le plus célèbre de l'auteur du Cher disparu et d'Une poignée de cendres, un des plus purs chefs-d'oeuvre de la littérature anglaise du XXe siècle.
William Boot, chroniqueur pour la rubrique « Faune et flore » d'un journal britannique, est un jeune homme avide de culture mais menant une vie modeste, loin du tumulte londonien. Le jour où le rédacteur en chef du Daily Beast l'envoie à l'étranger en tant qu'envoyé spécial, tout bascule pour lui... William est dépêché en Ismaël, un État fictif d'Afrique orientale où une guerre civile serait sur le point d'éclater. Mais à Jacksonburg, la capitale, nulle trace de révolte, ni même d'opposition : seulement une nuée de journalistes étrangers venus guetter les soubresauts inexistants de l'actualité ismaëlienne.
Evelyn Waugh, le satiriste le plus cinglant de la littérature des années 1930, livre avec Scoop une véritable farce qui, encore aujourd'hui, constitue le réquisitoire le plus juste sur les méthodes de désinformation parfois utilisées dans la presse.
Parmi les 100 meilleurs romans de tous les temps selon The Guardian.
Hollywood, fin des années 1940. Lorsque Francis Hinsley, un employé modèle des studios Megalopolitan, apprend son licenciement en découvrant un inconnu assis à son bureau, il ne voit qu'une seule issue possible : la pendaison. Son jeune ami et poète, Dennis Barlow, est chargé par la communauté anglaise d'organiser les obsèques, qui devront être assez grandioses pour accueillir tout le gratin hollywoodien.
Bijou d'humour noir, Le Cher Disparu dépeint avec une certaine cruauté l'Amérique et ses travers, et donne le ton d'une oeuvre dédiée à la critique cynique de notre civilisation.
Tony Last est le propriétaire heureux et fier de Hetton, un domaine campagnard néogothique, et le mari moins heureux, quoique toujours épris, de Lady Brenda. La vie de Tony, avec sa femme et leur fils John Andrew, semble parfaite, jusqu'au jour où Brenda rencontre John Beaver, un jeune mondain ambitieux et avide d'argent, et le prend comme amant. Après la mort accidentelle de John Andrew, propice à un quiproquo des plus tragiques, Brenda et Tony s'accordent sur un divorce qui ressemble fort à un jeu de dupe. Mais quand il comprend que le divorce lui coûterait la perte de Hetton, Tony fait volte-face et décide de s'embarquer aux côtés d'un explorateur douteux pour l'Amérique latine. Fatalement, l'expédition tourne à la catastrophe, et, alors qu'à Londres Brenda est abandonnée par son jeune amant, le pauvre Tony tombe malade, manque de mourir, puis est capturé dans la jungle par un ermite fou, qui l'oblige à lui lire à haute voix les oeuvres complètes de Charles Dickens jusqu'à la fin de ses jours.
Sous la plume acérée de Waugh, toujours juste et pleine d'humour, la bonne société anglaise des clubs, des châteaux et des soirées mondaines en prend pour son grade et se révèle dans toute son inauthenticité : alors que tous les personnages sont caractérisés par une évidente inadéquation de leur vie à leur être, Waugh désigne le seul et unique moteur qui fait se mouvoir toutes choses : l'argent.
Une poignée de cendres est aussi une parodie des romans de son époque, de leur psychologie et de leurs thématiques : Evelyn Waugh plonge dans des profondeurs existentielles de l'homme dont l'humour est la seule transposition possible. Le tout est d'une cruauté indicible, en même temps que d'une folle drôlerie, et propose un voyage sans complaisance dans l'âme humaine.
Londres, septembre 1939. Face aux difficultés de l'heure, Basil Seal n'hésite pas à mettre son absence de scrupules et son opportunisme au service de... ses propres intérêts. Il nargue tout le monde, suit les blondes dans les couloirs, invente des histoires d'espionnage, cherche à séduire un colonel en parlant stratégie et tire son argent de poche d'une famille de réfugiés qu'il traîne de cottage en cottage.
Cette irrésistible satire de l'Angleterre en guerre choque vivement, lors de sa parution en 1942, l'Establishment, qui apprécia peu cette contribution toute personnelle d'Evelyn Waugh à ce qu'il appelais la « Renaissance churchillienne ». Mais les lecteurs sont aujourd'hui aussi nombreux qu'alors pour en rire.
Cet ouvrage est la traduction de la 13e édition du Ross et Wilson manuel d'anatomie et physiologie qui fait référence depuis 50 ans.
Avec plus de 500 illustrations cet ouvrage clair et accessible fait le point sur l'ensemble des connaissances de cette discipline à travers quatre grandes sections : le corps et ses constituants la communication la prise d'éléments bruts et l'élimination des déchets la protection et la survie.
Chaque chapitre rappelle la structure normale et les fonctions du corps humain ainsi que les effets de la maladie ou des affections sur la physiologie.
Cette 13e édition est entièrement remise à jour :
- Une nouvelle mise en page plus attractive a été conçue comprenant un code de couleur plus intuitif et de nouvelles icônes.
- Les illustrations ont été entièrement redessinées et repensées afin de clarifier les structures anatomiques et les processus physiologiques.
- Des questions d'évaluation utiles ont été ajoutées à la fin de chaque sujet permettant aux étudiants de suivre leur progression.
- Chaque fin de chapitre s'est enrichie de questions de révision afin d'aider le lecteur à la compréhension et de servir ainsi de rappel.
- Très pratiques un tableau de synthèse sur les préfixes suffixes et racines des encadrés « objectifs pédagogiques » et une annexe sur les valeurs biologiques les plus utilisées facilitent au fil des pages l'apprentissage et les révisions.
Manuel indispensable des étudiants se destinant aux professions de santé Ross et Wilson Anatomie et physiologie normales et pathologiques s'adresse en priorité aux élèves infirmiers et étudiants des disciplines paramédicales. Outil essentiel pour apprendre réviser et maîtriser parfaitement le fonctionnement du corps humain il pourra également être utile aux professionnels soucieux de maintenir à jour leurs connaissances.
De ce roman où l'on voit Basil Seal (sans doute la créature préférée de Waugh) aider son ami Seth, empereur de l'île d'Azanie, à instaurer un nouvel ordre dans ce pays fictif d'Afrique où la sauvagerie le dispute à la corruption, Jean Giraudoux a dit : « Je veux, en vrai douanier, que ses personnages puissent pénétrer en France les poches pleines de ces denrées et objets suspects et non répertoriés que sont sa cruauté, son acidité et aussi je ne sais quel nouveau sourire. » Caricature des efforts d'Hailé Sélassié Ier pour moderniser l'Abyssinie, Diablerie est le roman qui, en 1932, a élevé Evelyn Waugh au rang de maître de la satire.
Gilbert Pinfold est romancier, marié et père de grands enfants, sujet à des crises de colère et d'hypocondrie intempestives. N'accordant que peu de confiance à son médecin, il concocte chaque jour pour soigner son âme un cocktail maison fait de somnifères et d'alcool. Sa joie de vivre soudain troublée par des inconnus, il décide de partir seul pour un grand voyage en bateau. En pleine mer, il est en proie à des hallucinations de plus en plus singulières...
Evelyn Waugh disait volontiers de ce roman qu'il était son « mad book », son livre fou. Gilbert Pinfold n'est autre que son double littéraire, saisi en plein combat contre sa schizophrénie. Écrit avec le recul nécessaire en 1957, ce roman est drôle, étrange et loufoque - du pur humour anglais, en somme. Lisez Waugh !
La fin du conflit est proche ; plutôt que de remplir une mission d'agent de liaison avec des partisans yougoslaves, Guy Crouchback va s'impliquer dans le sauvetage de réfugiés juifs. Il espère ainsi enfin accomplir une tâche honorable au cours des hostilités... De retour au pays, il se remarie avec son ex-épouse Virginia. Mais lui donnera-t-elle un héritier ?
On retrouve ici avec bonheur un personnage dont Evelyn Waugh partage bien des traits : réactionnaire et catholique pas comme les autres, plein d'humour, désenchanté et critique à l'égard de tout ce qui a mené la fière Albion à ce triste point de non-retour, la modernité.
Le journal de guerre d'Evelyn Waugh (1939-1945) est un texte inédit, extrait du monumental journal1 que l'écrivain britannique tint depuis l'âge de sept ans jusqu'à peu avant sa mort. Traduit pour la première fois en français, ce texte majeur permet d'éclairer cette période de la seconde guerre mondiale sur laquelle Evelyn Waugh bâtira sa célèbre trilogie romanesque Sword of Honour2 publiée à partir de 1952. Ce récit romancé de l'étrange guerre que livra le féroce contempteur de la société britannique est l'un des piliers de son oeuvre prolifique. Les quelques 300 pages de ce journal de guerre en sont la matrice.
Âgé de 36 ans, Evelyn Waugh a dû mobiliser son riche réseau au sein de la haute société britannique pour parvenir à servir comme officier. Son expérience militaire sera variée et insolite, de l'expédition avortée de Dakar aux côtés des Français libres en passant par la désastreuse bataille de Crête jusqu'à une longue mission dans les Balkans avec Randolph Churchill, fils du Premier Ministre britannique, auprès de Tito et de ses Partisans. Humour, cynisme décapant, Waugh poursuit dans ce journal de guerre sa critique insolente de la vie sociale britannique et de son plus fier fleuron, l'armée.
'It would be a dull world if we all thought alike.' After seven years of marriage, the beautiful Lady Brenda Last is bored with life at Hetton Abbey, the Gothic mansion that is the pride and joy of her husband, Tony. She drifts into an affair with the shallow socialite John Beaver and forsakes Tony for the Belgravia set. Brilliantly combining tragedy, comedy and savage irony, A Handful of Dust captures the irresponsible mood of the 'crazy and sterile generation' between the wars. The Penguin English Library - collectable general readers' editions of the best fiction in English, from the eighteenth century to the end of the Second World War.
The most nostalgic and reflective of Evelyn Waugh's novels, Brideshead Revisited looks back to the years before the Second World War. It tells the story of Charles Ryder's infatuation with the Marchmains and the rapidly-disappearing world of privilege they inhabit. Enchanted first by Sebastian at Oxford, then by his doomed Catholic family, in particular his remote sister, Julia, Charles comes finally to recognize only his spiritual and social distance from them. The Penguin English Library - collectable general readers' editions of the best fiction in English, from the eighteenth century to the end of the Second World War.
Charles Ryder, a lonely student at Oxford, is captivated by the outrageous and exquisitely beautiful Sebastian Flyte. Invited to Brideshead, Sebastian's magnificent family home, Charles welcomes the attentions of its eccentric, aristocratic inhabitants. But he also discovers a world which threatens to destroy his beloved Sebastian.