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alvaro ortiz
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« Les murderabilia, mot-valise forgé à partir des termes latin memorabilia (« souvenirs ») et anglais murder (« meurtre »), désignent des objets liés à des meurtriers, notamment les tueurs en série et les tueurs de masse, marchandisés principalement sur des sites internet dédiés à ce type de commerce. » (Wikipédia) Le jeune Malmö Rodríguez a vite abandonné ses études, habite avec des parents qu'il déteste, est sans emploi mais ne cherche pas du travail. Il voudrait être écrivain, mais il n'écrit presque jamais. Tout ce qu'il possède ce sont deux chats noirs, héritage d'un oncle qui vient d'être terrassé par un infarctus. À première vue, on les prendrait pour des chats quelconques, mais un étrange personnage est disposé à les acheter en échange d'une coquette somme d'argent. Malmö accepte le marché, saute sur un bus et part livrer les chats au mystérieux acheteur, sans se douter que cette rencontre va changer sa vie pour toujours.
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Polly, Moho et Piter, trois amis qui se sont perdus de vue depuis plusieurs années, se retrouvent pour exaucer le voeu de Héctor, leur ami commun décédé peu de temps auparavant. Dans ses dernières volontés, Héctor les a désignés pour disperser ses cendres dans un lieux mystérieux, indiqué par une croix sur une carte. Les trois protagonistes se préparent à ce qui s'annonce comme un long et ennuyeux voyage en voiture sans se douter qu'il va vite être parsemé d'embûches, courses poursuites, équivoques et coups de théâtre. Entre motels miteux, restoroutes et clubs de strip-tease, les trois amis devront faire face à des lutteurs de catch, à des trafiquants de drogue, à un chanteur paranoïaque et à deux hommes de main barbus dans une suite ininterrompue de rebondissements qui vont mettre leurs nerfs à rude épreuve...
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Lorenzo et Manuel débarquent à Barcelone et emménagent dans un vieux immeuble du centre ville. L'appartement du dessous devrait être l'entrepôt d'un antiquaire ; cependant, ils n'ont jamais vu personne y entrer ni entendu le moindre bruit en sortir. Le mystère qui semble entourer ce lieu intrigue Lorenzo et finit vite pour l'obséder.
Après Cendres et Murderabilia, Álvaro Ortiz brille une fois de plus pour ses qualités de conteur dans un récit à tiroirs truffé de coups de théâtre et d'humour noir. Comme l'écrit Santiago García (le scénariste de Les menines et de Beowulf), « Des impénétrables relations existent entre une statuette phallique, un appartement vide en plein centre de Barcelone, un homme qui se liquéfie, Caravaggio et les forces cosmiques primordiales, mais elles n'ont pas de secret pour Álvaro Ortiz. Rituels est un récit kaléidoscopique où l'insignifiant et le colossal, le proche et le lointain, l'absurde et le grandiose s'entrecroisent dans une trame riche en mystères et surprises. ».
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Rome, Anno Domini 1617. Suivant les pas de nombreux peintres hollandais, Gerard van Honthorst et Dirck van Baburen quittent leur pays pour rejoindre les rives du Tibre. Fascinés par les toiles de Caravaggio, mort en des circonstances mystérieuses sept ans plus tôt, les deux artistes décident de se rendre à Naples pour admirer certains retables que le peintre lombard y a réalisés. Sitôt arrivés à destination, ils se hâtent d'aller contempler les oeuvres du maître. Mais, bien décidé à ajouter une bonne dose d'alcool à l'aventure, van Honthorst incite van Baburen à errer de taverne en taverne, jusqu'à tomber sur un jeune homme bavard et fantasque. Et voilà que la virée des deux compères prend une tout autre tournure, van Honthorst ayant semble-il caché à son compagnon le véritable but de leur voyage... Comme les personnages qu'il met en scène, Álvaro Ortiz est passionné par la vie et l'oeuvre de Caravaggio, auquel il a d'ailleurs consacré un chapitre entier de son précédent album, Rituels. Ce nouvel opus revient sur les derniers jours du maître milanais, qui suscitent aujourd'hui encore de nombreuses controverses. La version qu'en propose Ortiz est le fruit d'un travail de documentation méticuleux dans lequel faits, personnages et lieux sont filtrés par son imagination débordante. On y retrouve ainsi les principaux ingrédients chers au jeune auteur aragonais : un cocktail détonant d'humour, de mystère et de coups de théâtre.
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Dans son merveilleux palais, le sultan s'ennuie. Impossible de trouver un adversaire pour jouer avec lui à son jeu préféré, le chatrang. La princesse Amina lui donne alors un conseil : faire venir son vieil ami, le génie. Le sultan s'exécute, et sous ses yeux éberlués apparaît... Ayu, la fille du génie !
Incapable de jouer au chatrang, elle se lie très vite d'amitié avec Amina.
Un jour, les deux amies découvrent un intrus dans le jardin du palais : Ahmed, un jeune garçon taquin. Surprise, Ayu laisse échapper un sort qui touche... le sultan, transformé en statue de pierre. Les trois enfants vont alors tout tenter pour le sauver. C'est le début d'une grande aventure !