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jean françois solnon
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Un livre qui balaie la légende de la reine vêtue de noir, concoctant dans l'ombre ses poisons et une politique machiavélique.
Dans notre mémoire collective, Catherine de Médicis a très mauvaise réputation. La ruse et le machiavélisme auraient inspiré sa politique. Le poison et l'assassinat auraient été ses moyens de gouvernement. Femme et étrangère, elle était toute désignée à la vindicte. La veuve vêtue de noir, dominant et manipulant ses fils, responsable de la Saint-Barthélemy, aurait été la plus maléfique des reines de France.
Le livre de Jean-François Solnon balaie la légende et brosse le portrait d'une femme courageuse. Sa grande passion fut le pouvoir : elle l'exerça trente années durant, au milieu des guerres civiles, toujours soucieuse de préserver l'unité du royaume et de rétablir l'harmonie entre les Français malgré les rivalités religieuses. "Le seul homme de la famille", a-t-on dit d'elle. On ajoutera : "Une femme qui fut un roi."
Jean-François Solnon, professeur à l'université de Besançon, a notamment publié un Henri III, une Histoire de Versailles (tempus) et, dernièrement, un remarquable Turban et la Stambouline. L'Empire ottoman et l'Europe, XIVe-XXe siècle. -
L'empire ottoman et l'Europe
Jean-françois Solnon
- Tempus/Perrin
- Tempus
- 7 Septembre 2017
- 9782262072162
Six siècles de liens incessants entre l'Empire Turc et l'Occident.
Au fil des siècles, l'Europe, toujours méfiante et inquiète, a souhaité percer les secrets de la civilisation ottomane et, à rebours de l'idée reçue, fut bientôt fascinée par elle. Malgré leur rivalité séculaire, ces deux mondes ne s'ignoraient pas. Au XVIIIe siècle, l'empire des sultans lui-même consentit à s'ouvrir à l'Occident et lui emprunta progressivement recettes militaires, méthodes gouvernementales, encadrement scolaire, partie de sa législation, manières architecturales et usages vestimentaires... Depuis le XIXe siècle, la tentation de l'Occident le dispute à l'ancrage dans l'islam, créant une ambivalence qui perdure jusqu'à nos jours.
A la logique de guerre (dont elle suit les principales étapes), l'histoire croisée que propose ce livre ajoute - en prenant prétexte d'une personnalité, d'un objet, d'une oeuvre d'art - l'analyse d'une rencontre entre deux sphères culturelles qui, tout en se déchirant, ont toujours communiqué.
Un livre qui dresse avec une grande finesse le tableau de cinq siècles de rapports ambivalents entre l'Occident et les sujets du sultan.
Libération Prix du livre d'histoire de l'Europe. -
Le premier portrait intime de celle qui " méritait d'être mise au rang des plus grands rois " (Louis XIV).
Lorsqu'elle est nommée régente du royaume de France à la mort de son époux, Louis XIII, en 1643, Anne d'Autriche se retrouve confrontée à des crises majeures sur le plan international (la France et l'Espagne, son pays d'origine, sont en guerre depuis 1635, ainsi qu'à des conflits internes : la Fronde voit les nobles et les parlementaires remettre en cause l'autorité royale dès 1648. Avec le concours de Jules Mazarin, son principal ministre, elle parvient à surmonter ces obstacles. Mais qui est vraiment Anne d'Autriche ? Un second rôle confiné derrière le tout-puissant cardinal, comme on l'a trop souvent prétendu ? Ou au contraire la reine maîtresse d'un pouvoir pourtant ébranlé ? Et surtout, quelle femme se cache derrière la reine ? Faut-il donner du crédit à ceux qui l'ont décrite comme une personne frivole et légère ?
Plutôt qu'une énième biographie, le talentueux Jean-François Solnon propose ici une approche inédite centrée sur 20 dates-clés de la vie d'Anne d'Autriche. Telles des faisceaux, elles font revivre la veuve de Louis XIII en éclairant son intimité, son caractère et sa psychologie. Car que sait-on de la jeune espagnole arrachée à son pays natal et sa famille aimante dès ses 14 ans ? Comment a-t-elle vécu son union avec un époux qui l'a délaissée pendant près de trente ans ? Quelle mère a-t-elle été pour le jeune Louis XIV, dont on n'attendait plus la naissance après vingt-trois années d'infertilité ? D'une plume vivante et enlevée, l'historien nous offre ici le premier portrait de l'enfant, l'épouse, la reine, la mère, en un mot, la femme d'Etat que fut Anne d'Autriche. -
Biographie du dernier des Valois (1551-1589), roi de France en 1574 après la mort de son frère Charles IX. Loin des clichés et de la calomnie, ce livre raconte son règne dans une France déchirée par la guerre civile. La défense de l'autorité royale fut son constant souci. Pour elle, il fut assassiné par un ligueur fanatique. Un portrait vif et équilibré d'un homme à la sensibilité d'écorché.
Dans l'histoire de France, jamais roi n'a été autant calomnié qu'Henri III (1551-1589). Ses adversaires l'ont accusé de tous les maux. L'Histoire n'a retenu que l'homme futile et efféminé, peu préoccupé de régner, aux amitiés masculines ambiguës. Loin des clichés, ce livre raconte un règne de quinze ans dans une France déchirée par la guerre civile. Henri a gouverné, réformé et légiféré. La défense de l'autorité royale a été son souci constant. Pour elle, il a fait exécuter le duc de Guise à Blois. Pour elle, il s'est allié à Henri de Navarre, le futur Henri IV. A cause d'elle, il a été assassiné par un moine fanatique à l'âge de trente-huit ans.
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Les rois de France ne sont pas seulement des hommes politiques ou des chefs de guerre : ils sont aussi habités de passions et de centres d'intérêt particuliers. Leur goût pour les arts, les lettres ou les sciences, les livres ou la gastronomie, comme leur pratique de la peinture, de la musique ou de la danse dévoilent à cet égard leur personnalité mieux que leur vie publique. Jean-François Solnon nous fait découvrir dans ce livre novateur l'austère Louis XIII compositeur de ballet, un Louis XIV artiste, guitariste et danseur, un Louis XVI passionné de voyages plus que de serrurerie, un Napoléon Ier connaisseur de musique italienne et de théâtre classique ou encore un Napoléon III père de l'archéologie moderne. Dépouillés de leur image conventionnelle et intimidante, ces souverains gagnent en vérité et en humanité.
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Versailles, ce n'est pas un palais sorti tout achevé de la volonté de Louis XIV, mais un interminable chantier commencé sous Louis XIII, embelli par Louis XV.
Au début, rien ne prédisposait un site aussi ingrat à accueillir la résidence de la cour. Elle deviendra pourtant l'emblème de la splendeur royale. La vie quotidienne y est réglée comme un ballet, jalonnée de fêtes somptueuses, mais aussi prisonnière de mille incommodités, le froid, le bruit, les vols, la saleté. les courtisans qui s'y pressent y sont souvent mal logés. Mais l'histoire de Versailles ne s'arrête pas au siècle de Louis XIV.
Le château fut sauvé de la destruction par la révolution. La troisième République naquit en ses murs. Aujourd'hui encore, il accueille le parlement réuni en congrès et les sommets internationaux. Organisme vivant, Versailles ne cesse d'écrire la grande et la petite histoire de la France.
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Un favori est celui qui partage l'intimité du prince et exerce sur lui un ascendant inaccessible aux ministres. Participer presque quotidiennement à la vie privée du monarque, être l'objet de sa tendresse révélée par des gestes affectueux et une correspondance intime, habiter sous le même toit et parfois dans un appartement voisin du sien, disposer d'un accès direct auprès de sa personne et l'interdire à d'autres, exercer des charges de cour jusque-là réservées aux nobles titrés et se voir combler de faveurs qui donnent à sa promotion un caractère exceptionnel sont les signes visibles de l'élection à cette place enviée. Tellement enviée que la mémoire collective n'a jamais été bienveillante à leur endroit, et qu'ils ont été soustraits à la recherche historique. Et pourtant leur nombre, la personnalité exceptionnelle de quelques-uns et leur importance dans l'Histoire méritent d'en saisir l'émergence et d'en identifier le rôle. Jean-François Solnon brosse avec maestria le portrait d'une vingtaine d'entre eux - Buckingham, Cinq-Mars, Menchikov, Potemkine, Godoy et Disraeli notamment - et nous fait pénétrer dans les coulisses les plus secrètes des cours européennes.
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Loin d'être un archaïsme peuplé d'oisifs inutiles, la cour de France est, depuis François Ier, l'un des rouages menant à la création de l'Etat moderne. Moyen de pacification nobiliaire, elle a permis à la monarchie de s'affermir et à la civilité de s'exprimer. Foyer de culture et de civilisation, elle a été un modèle imité par l'Europe entière. Trois siècles durant, les Valois puis les Bourbons ont ainsi forgé un organe qui domine la société et les institutions françaises.
La cour est portée à son apogée par Louis XIV, rayonnante mais déjà dénaturée sous ses successeurs. Alors, l'instrument devient pouvoir et conspire à précipiter la monarchie dans la tombe.
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Versailles ; vérités et légendes
Jean-françois Solnon
- Perrin
- Verites Et Legendes
- 14 Septembre 2017
- 9782262068356
Versailles sans masques.
Le château de Versailles est l'incarnation du génie français et près de 10 millions de personnes le visitent chaque année. Le monument nous est si familier qu'on croit en connaître tous les recoins et les secrets. A tort.
Est-il vraiment né de la jalousie de Louis XIV envers Fouquet ? Faut-il y voir le chef-d'oeuvre de l'art classique ? Est-il le lieu à la fois des fêtes permanentes et du pouvoir absolu ? Que sait-on au juste de l'élaboration et de la fonction des Grands et des Petits Appartements, du Grand et du Petit Trianon, du parc et des grandes eaux ? Versailles a-t-il été le luxe inutile et ruineux dénoncé par les adversaires de la monarchie ? A-t-il été délaissé après la mort du Roi-Soleil ? Napoléon l'a-t-il détesté et Louis-Philippe sauvé ?
Les légendes ne manquent pas sur ce monument au carrefour de la mythologie nationale, de la vie quotidienne de la Cour, de l'exercice du pouvoir, de l'architecture et des beaux-arts. Le propos de ce livre est d'en faire litière et de bousculer les semi-vérités. -
Versailles
Bruno de Cessole, Frederic Valloire, Jean-françois Solnon, N D' Archimbaud
- Chene
- 13 Octobre 1999
- 9782842771737
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Les couples royaux dans l'histoire ; le pouvoir à quatre mains
Jean-françois Solnon
- Perrin
- 16 Août 2012
- 9782262032647
De l'Antiquité à la Révolution russe, les portraits de onze couples mythiques qui ont changé l'histoire de l'humanité.
De l'Antiquité à la Révolution russe, les portraits de onze couples mythiques qui ont changé l'histoire de l'humanité.
La royauté se conjugue rarement au pluriel. Pourtant, le difficile service du pouvoir réserve souvent une part déterminante au conjoint. Pour la première fois, Jean-François Solnon a cherché la femme derrière l'homme, et réciproquement, pour nous raconter l'histoire à quatre mains des couples royaux les plus fameux, de Justinien et Théodora de Byzance à Nicolas II et Alexandra de Russie en passant par Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon, Louis XIII et Anne d'Autriche, Louis XVI et Marie-Antoinette, Victoria et Albert, Napoléon III et Eugénie, François-Joseph et Sissi...
La qualité de l'écriture se marie à la nouveauté de l'approche pour offrir un livre aussi éclairant qu'agréable à lire.
Historien renommé et spécialiste de l'Ancien Régime, Jean-François Solnon a publié de nombreux ouvrages à succès, notamment chez Perrin Le Turban et la Stambouline et les biographies de Henri III et de Catherine de Médicis. -
Les couples royaux dans l'histoire
Jean-françois Solnon
- Tempus/Perrin
- Tempus
- 12 Mai 2016
- 9782262066147
La royauté se conjugue rarement au pluriel. L'art de gouverner serait-il exclusivement un privilège masculin ? Les épouses de monarques qui ont accédé au pouvoir politique démontrent le contraire. Pour la première fois, Jean-François Solnon a cherché la femme à côté de l'homme, et réciproquement, pour nous raconter l'histoire « à quatre mains » des couples royaux durant quatorze siècles : de Justinien et Théodora de Byzance à Nicolas II et Alexandra de Russie en passant par Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon, Louis XIII et Anne d'Autriche, Louis XVI et Marie-Antoinette, Victoria et Albert, Napoléon III et Eugénie, François-Joseph et Sissi...
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Symbole de continuité unique dans l'Histoire, les Ormesson ont fréquenté les allées du pouvoir cinq siècles durant. De François Ier à la Ve République, ils ont servi tous les régimes, sauf l'Empire. Hauts magistrats, grands administrateurs ou ministre sous la monarchie, ils ont participé à la Révolution, bon gré mal gré, et sont devenus, comme préfet ou diplomate, fonctionnaires de la République. Jean d'Ormesson a pris certes " un autre chemin ". Mais derrière les diverses fonctions qu'occupent aujourd'hui les Ormesson demeure le souvenir d'une longue lignée de serviteurs de l'Etat." Il est important de bien faire et de maintenir cette réputation ", enseignait l'un d'eux. De génération en génération s'est constitué et consolidé un esprit d'Ormesson. Fidèles aux traditions familiales, à leur domaine, à leur genre de vie, ces grands commis de l'Etat ont toujours été des hommes du juste milieu. Ni " talons rouges " ni " bonnets rouges ", ils se sont montrés plus attachés à la continuité du gouvernement des hommes qu'aux agitations de la vie publique. Dans les tempêtes historiques, se défiant des idées trop tranchées, ils se sont ralliés au bon moment. Ils ont défendu le droit et ont refusé les engagements passionnels qui souvent ont coupé la France en deux.Jean-François Solnon, agrégé d'histoire, docteur ès lettres, est maître de conférences à l'université de Franche-Comté. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont La Cour de France (Fayard, 1987).
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Le turban et la stambouline ; l'Empire ottoman et l'Europe, XIVe-XX siècle, affrontement et fascination réciproques
Jean-françois Solnon
- Perrin
- 14 Mai 2009
- 9782262030391
La prise de Constantinople (1453), la bataille navale de Lépante (1571), le siège de Vienne (1683), les massacres des patriotes grecs à Chio (1822) ou l'entrée en guerre aux côtés de l'Allemagne en 1914 jalonnent des siècles d'affrontements sans cesse recommencés entre l'Europe et l'Empire ottoman.
Pourtant, la chrétienté et les sujets du sultan d'Istanbul ne parlèrent pas seulement - on l'oublie trop - le langage des armes. Ainsi, regardé en Occident comme un despote d'un autre temps, le sultan sut se faire réformateur, prêt à adopter les nouveautés culturelles, administratives, juridiques en usage en Europe. L'apparence même des Ottomans céda à la modernisation : au turban et au pantalon bouffant, on substitua bientôt la redingote (ou stambouline) et le fez, avant que Mustafa Kemal n'imposât le chapeau. Si bien qu'à la peur des Turcs, l'Europe mêla la curiosité, à la répulsion un certain attrait, au refus de l'autre une troublante fascination. Elle adopta ses tapis, ses tulipes, son café, l'architecture de ses kiosques et ses rythmes musicaux.
L'Empire ottoman et l'Europe, tout en se déchirant, ne se sont pas ignorés ; ils ont su commercer, s'allier ou nouer des relations diplomatiques. En brossant près de sept siècles de relations à la fois belliqueuses et pacifiques, en faisant dialoguer des cultures que tout semblait séparer, l'ouvrage de Jean-François Solnon bouscule nombre de préjugés.
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Le vrai Louis XIV.
Dans l'imaginaire collectif, Louis XIV est
le roi par excellence. Un Roi-Soleil orgueilleux qui a marqué de son empreinte le monde des arts et des lettres et domestiqué sa noblesse en l'asservissant à Versailles. Un monarque absolu, indifférent à son peuple, soumis aux désirs de ses maîtresses, qui aurait trop aimé la guerre et ainsi ruiné la France.
Or, cette vulgate recouvre bien des légendes qui sont surtout des mensonges. Pour les démasquer, Jean-François Solnon propose une nouvelle approche : en quarante chapitres, il pose les principales questions sur l'homme et le règne. Louis XIV a-t-il présidé une jeune cour débauchée ? A-t-il vraiment déclaré : " l'Etat, c'est moi " ? Qui était le Masque de fer ? Les réponses, fournies et incisives, rétablissent une vérité à rebours des idées reçues.