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Dans le bureau d'un inspecteur de police, la confrontation entre un homme qui va devenir père et un ado qui n'a pas connu le sien.
Étienne Bufka est un flic qui a vu défiler dans son bureau tout ce que l'humanit recèle de différence. Paul Honfleur est un adolescent pris en flagrant délit de cambriolage le jour de ses douze ans. Lors de la déposiion, Bufka est nerveux, sa femme est partie pour la maternité, et il attend de ses nouvelles. Pau Honfleur, lui, n'a pas connu son père, ou si peu...
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L'inspecteur Bufka savait deux ou trois choses d'Angie Monde. De celles que l'on glane trop facilement auprès des professeurs, copains, copines, famille et voisinage proche. Personne n'avait rien vu. Personne n'avait rien compris. Elle si jeune, si douce et si jolie. Comment avait-elle pu ? Étienne Bufka savait qu'Angie Monde ne lui parlerait pas. C'était trop tôt, ou trop tard.
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C'est l'histoire de tous les Dieux de la terre, qui se jalousent pour une parcelle de pouvoir, aussi minime soit-il, et qui, dans leurs querelles, détruisent tout sur la Terre, hommes compris. Qu'un petit Dieu fasse de l'ombre à un plus grand, et c'est aussitôt des conflits entre eux, sans qu'ils tiennent compte des désastres occasionnés. Et ceux qui en subiront les conséquences sont les hommes qui, après tout, les ont créés...
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Le climat de peur et d'insécurité créé par un acte barbare est une injustice terrible et un vol de l'enfance.
Le ciel n'est pas souvent bleu dan la cité et il n'y a guère que Hakim pour chanter à tue-tête que son papa il est beau, que son papa c'est le soleil. Hakim a trente-huit ans, il est il est un peu l'idiot du village. Il est surtout l'Apache le plus drôle que les enfants connaissent ! Chaque jour, il vient jouer aux indiens avec ses camarades de CM2 jusqu'à cette terrible nuit.
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Rascal est devenu célèbre grâce à son talent d'auteur plus qu'à son talent d'illustrateur. Pourtant il s'est dirigé vers le livre par goût des images, de la peinture, du graphisme. Il a beaucoup dessiné avant d'écrire.
Il a été sérigraphe, graphiste, affichiste lors d'une autre vie. Rascal est belge, francophone. Cela peut sembler sans intérêt lorsqu'il s'agit d'art, mais dans son cas, son appartenance à la culture belge est de son âme, de sa manière de penser, de son humour et surtout de sa sensibilité. L'univers ouvrier, les petites gens, son enfance, le gris du ciel et les bleus du coeur, les petites choses du quotidien et l'immense imagination inventée vers soi-même pour tout engranger afin de tout restituer, plus tard, avec poésie et nostalgie.
Si on regarde d'un peu plus près le travail d'illustrateur de Rascal, on remarque tout de suite l'aspect rétro de ses codes graphiques. Cette volonté lui est propre, mais renvoie aussi vers une tradition très belge (...)
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Ingrid Monchy est une artiste sachant aussi bien dessiner que graver, modeler que photographier. Elle aurait tout aussi bien pu être artisan, peintre, sculptrice ou graphiste mais elle a plutôt choisi l'illustration... Ou peut- être l'illustration l'a choisie au gré de son appentissage, et surtout de ses rencontres.
Après une formation tournée vers la céramique industrielle à Olivier De Serres à Paris et une formation en communication-illustration aux Arts décoratifs de Strasbourg, elle part six mois dans une école d'Arts appliqués à Hambourg en Allemagne, puis décide d'inspirer son projet de fin d'études au Mexique. Au travers de ses voyages au Japon, aux États-Unis, en Tchéquie, Pologne, Roumanie ou encore en Laponie, Ingrid a appris la patience de ceux qui savent qu'à la fin tout prend sens. Et si la destination est floue, la route n'en demeure pas moins belle.
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Régis Lejonc est un illustrateur reconnu et prolixe. Son talent est polymorphe. Il nous balade depuis une quinzaine d'années dans des univers absurdes, drôles, engagés, graves, poétiques ou intimes avec une même sincérité.
Puisqu'il affectionne les jeux de mots, disons pour bien débuter que Régis est un conteur éclectique. Techniquement aussi, Régis Lejonc musarde. Il pioche dans sa mallette en fonction des besoins : pastels, crayon, feutres, fusain ou encre de chine. Il dessine de manière traditionnelle ou à l'ordinateur, directement à la souris. Aujourd'hui, le plus souvent, ses dessins sont un mélange des deux. Il ne s'agit ici que des illustrations de ses livres, laissant de côté, faute d'espace, le monde de la peinture où il débuta ou celui de la communication dans lequel il continue d'exercer ses talents. Cette grande variété dans son travail le rend difficile à circonscrire. Il en est certainement bien heureux. Car ce n'est pas là ce qui compte pour lui. (...)
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« Des merveilles absolument inutiles donc résolument indispensables » (Alfred) Dans la même lignée que Les pensées sont des fleurs comme les autres, du même auteur, voici les « pensées profondes » poético-humoristiques de Rascal. Il s'agit d'organiser la rencontre de la poésie et de l'humour, sans forcément prétendre au label sacro-poétique. Des textes courts qui proposent des images malignes, malicieuses... Une poésie du bouche à oreille, une poésie qui voit plus loin que le bout de son nez et regarde le lecteur droit dans les yeux, tout cela sans pour autant (surtout pas) se prendre la tête ! Une poésie documentaire, un détournement des savoirs scolaires... Une rencontre adulte enfant. Une poésie qui se rit d'elle-même En résumé, il ne s'agit pas d'écrire de la poésie en s'amusant mais plutôt de s'amuser de nos pensées et que cela prenne éventuellement une dimension poétique.
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Nouvel et dernier album de la collection l'ABéCéDaire.
Ce dernier album, à destination des enfants à partir de 3 ans, regroupe les 26 lettres de l'alphabet. Les 21 illustrateurs de la collection l'ABéCéDaire se sont vus redistribués les lettres de l'alphabet ; 5 nouveaux illustrateurs (Benjamin Chaud, Laurent Richard, Kitty Crowther, Steven Burke et David Merveille) les ont rejoint pour réaliser cet album. Chacun a utilisé une double page pour dessiner la lettre et un mot commençant par celle-ci. On retrouve l'esprit ludique et graphique de la collection. Cet album a pu être réalisé grâce au soutien du réseau des médiathèques de la ville de Nanterre.
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Blex Bolex est passé comme beaucoup d'autres, par une formation aux Beaux-Arts. Il a consécutivement travaillé comme vendeur de sandwiches, imprimeur de sérigraphies, il a été éditeur chez Cornélius, puis est devenu illustrateur pour la presse et l'édition . Parallèlement, et de façon continue, Blex Bolex a toujours fabriqué des livres, véritables supports artistiques pour lui. Il dessine, peint, écrit ou réfléchit pour ça. À l'origine, son père lui a transmis l'envie de dessiner. Il reproduisait à sa demande des couvertures de Tintin ou de Mickey. Le petit Bernard, encore loin d'être né sous son nom d'artiste, s'endormait en y pensant, et le lendemain, un dessin était là sur la table comme par magie ! C'est pour cette raison que Blex Bolex aime tant l'imprimerie : « Une machine fait le dessin pour toi, et c'est beau ! » Par la suite, il lit Hergé, puis plus tard, découvre Gary Panter, Charles Burns, David Sandlin, Richard McGuire, Willem, Franz Masereel, Georg Grosz, Basquiat, les constructivistes russes, Dada... du beau monde, en somme ! Blex Bolex aime l'art pariétal par-dessus tout et avoue un goût immodéré pour les boîtes d'allumettes du XIXe et début XXe siècle (surtout japonaises), les estampes populaires chinoises, ou encore l'Art Déco. Blex Bolex est un artiste cultivé, pointu, qui sait adapter son art aux lecteurs auxquels il s'adresse sans jamais altérer sa singularité.
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À l'occasion de la célébration du tricentenaire de la naissance de Diderot, nous éditons cet album jeunesse qui « revisite » l'Encyclopédie dirigée par le philosophe au Siècle des Lumières. Nous avons choisi 11 thèmes (Agriculture, sciences, beaux-arts...), sélectionné 10 planches originales par thème, et nous avons demandé à 11 illustrateurs (11 en référence aux 11 tomes de planches de l'Encyclopédie) d'illustrer ces thèmes en réalisant chacun 6 illustrations « à la manière » des planches de l'Encyclopédie, en les actualisant à notre époque et en ajoutant la fantaisie et l'imaginaire propres à un album jeunesse. Le texte de l'album, rédigé sous forme d'articles, fait le lien entre les planches d'un même thème et entre les différents thèmes, en utilisant les renvois et références « inventés » par les Encyclopédistes. Madame Aline Beilin, agrégée de philosophie et spécialiste de Diderot, est la caution scientfique de l'album.
L'album n'est donc pas une encyclopédie ni un documentaire mais bien un album jeunesse qui permet une introduction aux valeurs du Siècle des Lumières portées par les philosophes de cette époque : Diderot, Rousseau, Voltaire...
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Quelle que soit sa forme, la vie a toujours sa place dans la nature, et elle apporte sa contribution à son équilibre. Grand prédateur, oiseau éblouissant ou petite chenille, tous ont leur intérêt.
Au milieu de la grande forêt, parmi les arbres gigantesques et les plantes luxuriantes, minuscule, insignifiante aux yeux des habitants de la forêt (jaguar majestueux, oiseau multicolore ou crocodile puissant), Édith la chenille se sent abandonnée. Mais il lui reste ses sens aiguisés qui lui permettent de se singulariser et de vivre sa métamorphose. Elle deviendra papillon aux couleurs chatoyantes le temps d'apporter sa contribution éphémère à la beauté de la nature.
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Nathalie Choux est une illustratrice reconnue dont le travail se démarque de la masse éditoriale jeunesse actuelle. Nathalie Choux n'est comme personne, Nathalie Choux n'est pas comme nous ! C'est une voix, plutôt une gouaille discrète. Elle possède un humour bien particulier, grinçant et tendre à la fois qu'elle associe adroitement à un dessin de grande qualité graphique et plastique. Ce qu'elle propose est souvent drôle et toujours beau. C'est très rare et très difficile d'associer ces deux ingrédients-là en illustration.
Elle est passée par une école d'arts appliqués puis a été diplômée des Arts décoratifs de Paris avant de filer nez au vent avec sa grande copine Claire Frank fabriquer des marionnettes à Prague pendant un an. Les deux amies sont finalement rentrées en France avec l'envie de faire des livres pour enfants.
Une quinzaine d'années plus tard, la bibliographie de Nathalie Choux est impressionnante, pratiquement tous les éditeurs sollicitent son talent. Elle s'exprime dans la presse, les magazines féminins, la publicité, ses expérimentations artistiques sont diverses et son enthousiasme toujours intact.
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Voici livrée à votre sensibilité une véritable somme de pensées profondes.
D'aucuns y verront un exercice de style sympathique destiné à égayer les emballages de papillotes, d'autres auront la naïveté suffisante pour y trouver de la poésie. Certains étiquetteront ces bizarreries du label neutre mais technique de "formes brèves", mais leurs voisins, ou leurs frères peut-être, s'enthousiasmeront pour ces leçons de choses un rien décalées.
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Au commencement était une montagne, encore agitée des soubresauts de la création.
Puis des hommes s'y sont installés, cueillant et chassant pour se nourrir. Ils ont construit des maisons, cultivé des champs. Puis les premiers conflits sont arrivés, les premiers rois qui ont construit des châteaux, des temples. Et puis encore la guerre, les incendies, et la construction de villes, de routes et d'usines entraînant le travail à la chaîne et la suppression des pommiers et des champs... Jusqu'à la surprise finale : ce n'était qu'un jeu inventé par un enfant ! Un jeu, vraiment ? Dans cet album au décor constant mais cependant changeant, Éric Battut nous parle de nous, de notre terre et de son évolution avec, dans ses propos, un certain regret... Magnifique évocation de la grandeur et de la décadence qui ont marqué les siècles, jusqu'à considérer que tout cela, finalement, est comme un jeu qui se renouvelle et que reproduisent les enfants.
Les dessins d'Éric Battut nous font traverser le temps à toute vitesse et possèdent une grande force d'évocation. La finesse des détails garde intacte la sensibilité de l'auteur et, ajoutée à l'immuabilité de la nature qui nous entoure nous fait réfléchir sur « Le jeu de la vie ». Un livre sur lequel la réflexion et la discussion qu'il entraînera répond aux volontés des éditions l'Édune.
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Olivier Latyk est un illustrateur précoce. Il a fait les Arts Appliqués à Paris, puis les Arts Décoratifs de Strasbourg (l'une des référence en matière d'enseignement de l'illustration). Il y rejoint entre autres Mathieu Sapin, Benjamin Chaud, Irène Schoch ou Gaétan Dorémus. Olivier a publié son premier ouvrage alors qu'il était encore étudiant et n'avait pas 20 ans.
Il n'a cessé depuis de produire pour la presse, la publicité, le loisir créatif, illustrer des documentaires, des couvertures, des romans jeunesse et bon nombre d'albums chez Nathan, Albin Michel, Casterman ou Milan... Son travail est apprécié en Angleterre et aux États-Unis. Sa bibliographie est impressionnante et la qualité de ses images irréprochable.
Olivier Latyk est un illustrateur au sens le plus fidèle de sa définition : il représente le sujet afin de le compléter, de le rendre plus clair, plus attrayant : il le met en lumière. Peu importe le sujet d'ailleurs, son travail saura l'éclairer et transcender le propos. C'est à cela qu'on reconnaît les grands illustrateurs.
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Thierry Murat a publié quelques livres jeunesse aux éditions du Rouergue. Il travaille également pour la presse et la publicité. Il se consacre à la bande dessinée depuis trois, quatre ans principalement aux éditions Delcourt.
Il a d'abord travaillé de nombreuses années en tant que graphiste avant de se lancer pleinement dans l'édition. Il nourrissait depuis toujours le désir de devenir auteur, fort de ses lectures d'enfant et de son amour pour la ligne claire (Yves Chaland, Serge Clerc, Flo'ch...).
Il réalise maintenant pleinement ses rêves pour mieux nous les faire partager.
Quand on se plonge dans l'univers de Thierry Murat on perçoit immédiatement son parcours de « touche-à-tout » et son exigence graphique. Son sens de la représentation est immédiat, simple et non simpliste, efficace, précis. Ce sont là des vertus de graphiste. Thierry sait transmettre sa vision des choses, ses idées au travers des formes qu'il utilise, des compositions, des couleurs, des rapprochements graphiques, des matières imposées à bon escient. Il va directement à son sujet et ne s'embarrasse pas de fausses pistes, de détails qui pourraient emmener trop loin du propos. Avec lui un chat est un chat.
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Olivier Tallec est un brillant illustrateur. Il a su rapidement s'imposer dans les journaux et magazines les plus prestigieux, tels que "Elle", "Le Nouvel Observateur", "Senso" ou "Libération", mais aussi se rendre indispensable à nombre d'éditeurs comme Rue du Monde, Gallimard, Flammarion ou encore Autrement.
Après avoir terminé ses études à l'École Supérieure des Arts Appliqués Duperré à Paris, Olivier travaille comme graphiste mais se consacre très vite à l'illustration de manière exclusive. Comme il est virtuose, il travaille vite et bien et compte à son actif en un peu moins de dix ans d'exercice une cinquantaine d'ouvrages de genres très variés. Rien ne semble hors de portée pour lui. Aucune histoire, aucun projet, aucun thème, aucun support ne l'assèche. Cette force et cette capacité de production pourrait en d'autres cas rapidement lasser lecteurs et éditeurs, mais il n'en est rien le concernant car sous sa main la magie de ses images opère à chaque fois. Olivier Tallec, garçon à l'apparence tranquille et réservée est un illustrateur prolifique et affable.
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" J'ai découvert la poésie sur les bancs de l'école. Ballade des pendus à connaître sur le bout des doigts. D'emblée, j'ai aimé les vers libres de François Villon implorant, au-delà de la mort, la compassion des coeurs sensibles. Depuis ce jour, le brigand poète ne m'a pas quitté. Au fil de la vie, bien d'autres l'ont rejoint. Pour faire ce livre, j'en ai dessiné quelques-uns. Préférant tirer le portrait de ces compagnons d'aventure que de m'enfoncer dans le pas illustrable de leurs proses. J'aime la poésie tout autant que les fleurs. Je sais dessiner les roses mais pas leurs parfums. Puisse ce livre entremêlé de traits, de couleurs, de sensations et de mots, devenir pour certains la clé de nouveaux mondes. " Rascal Dans ce recueil inhabituel, Rascal fait le portrait des poètes qui ont marqué leur temps et sa mémoire. Les portraits de ces douze poètes parmi les plus célèbres viennent illustrer des oeuvres qui nous bouleversent toujours autant.
Pour cet hommage qu'il rend à la poésie, Rascal a eu recours à des techniques très différentes (pastel, linogravure, gravure sur bois...), montrant ainsi l'étendue de son talent.
Dorénavant c'est avec son oeil que nous percevrons François Villon, Jacques Prévert, Verlaine, Boris Vian, Victor Hugo, Blaise Cendrars, Rutebeuf, Arthur Rimbaud, Raymond Queneau, Eugène Guillevic, Baudelaire et Apollinaire.
Un album à mettre entre toutes les mains, des petits et des grands, pour revisiter des classiques du patrimoine poétique français.
Rascal est devenu célèbre grâce à son talent d'auteur plus qu'à son talent d'illustrateur. Pourtant il s'est dirigé vers le livre par goût des images, de la peinture et du graphisme. Il a beaucoup dessiné avant d'écrire. Il a été sérigraphe, graphiste, affichiste lors d'une autre vie. Rascal est belge, francophone. Cela peut sembler sans intérêt lorsqu'il s'agit d'art, mais dans son cas, son appartenance à la culture belge est de son âme, de sa manière de penser, de son humour et surtout de sa sensibilité. L'univers ouvrier, les petites gens, son enfance, le gris du ciel et les bleus du coeur, les petites choses du quotidien et l'immense imagination inventée vers soi-même pour tout engranger afin de tout restituer, plus tard, avec poésie et nostalgie. Si la poésie fait intrinsèquement partie de son oeuvre, il a choisi ici de s'effacer pour laisser parler les plus grands.
Aux Éditions l'Édune, il a écrit les textes de Paul Honfleur et Angie M., a partagé ses Pensées et a réalisé la lettre D de l'Abécédaire.
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Cet album jeunesse à la fois informatif, ludique et humoristique, présenté sous forme d'encyclopédie des chiens, répondra de façon originale aux attentes et aux questions que parents et enfants se posent :
Ce chien là a-t-il bon caractère ? Est-il affectueux ? D'où vient-il ? À quoi ressemble-t-il ? Que ce soit pour approfondir ses connaissances, ou par simple envie de distraction, ces informations sont livrées dans cet album où la plupart des races de chiens y sont listées.
Après « Et encore à l'envers » (Arphilvolis, 2008) et « Matous Partout » (l'Édune, 2012), Julie Eugène, jeune illustratrice, démontre une fois de plus son talent avec cet album riche et vivant. Grâce à son trait précis et aérien, ses dessins sont toujours un vrai plaisir à regarder. Les illustrations et les commentaires pétillants de « l'ABC des chiens » sont empreints d'une fraîcheur qui ravira le jeune (comme le moins jeune) lecteur.
Ce livre trouvera sa place en rayon jeunesse de librairie. Quant au public visé, il s'adresse aux enfants à partir de 6 ans, mais aussi aux parents.
L'originalité de cet album ? Une encyclopédie joyeuse qui répertorie les races de chiens pour les enfants.
Ces derniers apprécieront de connaître les caractéristiques de leurs amis préférés.
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Je vous présente Gaston !
Raphaële Frier, Claire Franek
- Edune
- Reve Et Ris
- 2 Octobre 2012
- 9782353190737
Cet album repose sur le principe de l'effet de surprise, une surprise habilement ménagée par le texte comme par l'illustration. En effet, ce soir est un grand soir pour l'enfant de la famille qui va présenter son ami Gaston à ses parents. De page en page, des indices de la personnalité de Gaston sont donnés par la narratrice vont permettre au lecteur d'imaginer lui-même quel est donc ce personnage tant attendu. Mais au final, ce n'est pas le Gaston imaginé grâce à la description de l'enfant et suggéré par l'illustration qui va apparaître mais.
L'illustration finale qui donne la clef de l'ensemble du récit donnera aussi aux enfants l'envie de reprendre l'album depuis le départ afin d'y trouver les indices semés par l'auteur et l'illustrateur. Une histoire à écouter et à découvrir dès 4 ans.
Cet album léger et plein d'humour permettra aux enfants de développer leur imagination et de se repérer grâce à des indices semés par l'illustrateur au fil des pages. Ils auront plaisir à découvrir et à redécouvrir ce livre et ˆ jouer avec leurs parents. Un livre ludique et pédagogique.
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Avec « Des matous partout », les éditions l'Édune font une incursion dans l'univers des tout-petits.
Une bande de chats aussi joufflus que facétieux est pourchassée par un jeune enfant déluré. Les matous semblent animés de leur propre vie, bondissant de page en page jusqu'à s'en échapper. Une course poursuite qui ressemble fort aux jeux des petits (attrape-chat, chat perché). Les références à l'univers enfantin sont d'ailleurs omniprésentes, sous la forme de ritournelles (la répétition du 1,2,3 marque le rythme), d'allusions à des chansons et comptines ou encore d'emprunts aux contes comme le Chat botté. Au final, un rythme endiablé pour ce récit musical et amusant que souligne un trait enlevé non dénué d'humour.
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Martin Jarrie est un illustrateur qui n'en est pas vraiment un. Sa volonté artistique le porte vers la peinture, comme une évidence.
Il a été formé aux Beaux-Arts d'Angers, y a acquis une bonne technique de dessin qui l'a mené vers l'hyperréalisme alors à la mode. Puis il prend un virage artistique radical, choisit le pseudonyme de Martin Jarrie et se plonge dans la représentation plus sensible et personnelle qu'on lui connaît aujourd'hui. Il a débuté par l'image documentaire, la publicité et s'est naturellement imposé en tant qu'illustrateur. Il a publié par la suite, avec son nouveau style, de nombreux livres chez Nathan, Rue du monde, Thierry Magnier, Gallimard et beaucoup d'autres... Il réalise toujours des images publicitaires, des affiches, illustre des articles, des premières pages ou des dossiers pour Libération, Le Monde ou Télérama. On connaît bien son travail pour l'avoir forcément croisé ici ou là depuis plus de 15 ans. Malgré tout, on se trompe sur le cas de Martin Jarrie : ce n'est pas un illustrateur, c'est un peintre. Il suffit de pénétrer dans son univers pour s'en convaincre...
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