Qu'est qu'une Petite Économie Insulaire (PEI) française ? Quelles sont les spécificités de sa trajectoire historiographique, sociale, économique, culturelle, sociétale, institutionnelle et identitaire d'une PEI française ? Quels sont les enjeux et perspectives pour une telle économie impactée par l'antériorité coloniale ? Avec clarté, interdisciplinarité et altruisme, l'ouvrage s'inscrit dans la perspective d'une réflexion sur le fait postcolonial dans le contexte d'une Petite Économie Insulaire, ancienne colonie française, la Guadeloupe. Plusieurs des dimensions spécifiques de l'île y sont abordées : économique, géographique, historiographique, identitaire, sociétale, entrepreneuriale et managériale. S'inscrire dans une réflexion sur le fait postcolonial, en France, traduit la volonté d'une meilleure connaissance des racines précoloniales et coloniales. L'auteure entreprend une analyse fine, en contournant l'écueil de la subjectivité ou d'une conversion communautariste.
Sous quelles formes le projet de développement de l'Afrique doit-il se matérialiser et combien de temps faudra-t-il aux Africains pour changer leur continent ? Ils devront se préparer aux enjeux de la démographie, et à des réformes institutionnelles et économiques. Les propositions relatives à l'établissement de nouvelles perspectives financières, à la rigueur budgétaire, au sens de la responsabilité, à l'amélioration de la gouvernance et au retour à la dignité, visent à définir un cadre approprié à la reconstruction africaine.
Il n'est plus possible aujourd'hui de tergiverser. Nous avons vécu à crédit pendant 33 ans, il faut cesser d'alourdir la charge pour nos descendants. Et comme l'opinion refuse la disparition de la protection sociale et le rétrécissement du rôle de l'Etat, il faut bien en venir à des mesures douloureuses. Point n'est besoin de révolution, les solutions existent. Elles sont politiquement jouables, sous réserve que la rigueur s'accompagne de justice.
La nature de la monnaie donne lieu à des divergences chez les économistes, qui viennent en règle générale de ce que les hypothèses sur lesquelles ils s'appuient diffèrent selon qu'ils appartiennent à tel ou tel courant de pensée. Cet ouvrage est un concentré de savoir en économie monétaire et financière depuis l'âge classique à nos jours. Il s'adresse aux étudiants, chercheurs et enseignants en sciences économiques intéressés par les théories monétaires et financières, les déséquilibres macroéconomiques et les récents développements de la macro-économie post-keynésienne.
Dans ce livre est proposé un système économique d'une nouvelle ampleur qui s'intitule le coordonnisme. Il s'agit d'un régime réunissant les qualités du capitalisme et du communisme. Il présente comme mesures la coordination des politiques monétaires, budgétaires et financières afin de réguler les consommations intérieures et extérieures, l'épargne, l'investissement, l'inflation et le chômage vers un taux optimal de croissance économique.
Quelles formes doivent prendre les projets économiques et industriels pour induire une croissance régulière et durable ? Le livre analyse l'hétérogénéité des outils du développement tout en identifiant les raisons pour lesquelles la situation de certaines économies se détériore malgré l'application de modèles avérés, afin de formuler des recommandations d'optimisation des projets de développement. Comment optimiser les moyens existants ? Une première option repose-t-elle sur une rationalisation des méthodes d'action ? Une seconde viserait-elle à mieux coordonner l'action des différents acteurs ? Une meilleure articulation des différentes interventions représente une priorité.
Les opérations intragroupes ou opérations de « prix de transfert » représenteraient entre 30 et 60 % du commerce mondial. La « multinationale » est traquée par le fisc. Les paradis fiscaux et le dumping fiscal, tant décriés, semblent prospérer toujours. Comment les réglementations évoluent et qu'est-ce que cela implique pour les entreprises multinationales ? Quelle importance accorder à ces opérations et quels impacts pour les Etats ? Ce livre définit, contextualise et analyse les opérations de prix de transfert en accordant une vision claire des enjeux associés à ces transactions et détaille les libertés et les contraintes qui pèsent sur les groupes mondiaux.
L'auteur aborde les fondamentaux juridiques ainsi que les changements règlementaires qui soutiennent le développement et l'adaptation du transport routier aux défis de notre temps. Il expose le cadre juridique général du secteur à travers la présentation des sources du droit, des règles juridictionnelles, des grands organismes, des principes d'accès au métier et à l'exercice de la profession et enfin de la règlementation sociale. Puis, il se concentre sur le contrat de transport routier de marchandises.
La finance est parfois romantisée, souvent vilipendée, régulièrement critiquée ; elle jouit des honneurs de l'exagération. Au coeur de débats économiques et de controverses politiques depuis la crise de 2008, son rôle est depuis peu questionné par l'irruption d'un concept nouveau et radical : la « finance verte ». Cette dernière est rapidement apparue comme une réponse solide à un dilemme qu'on croyait indépassable ; une sortie par le haut permettant de concilier croissance et durabilité. Elle semble pourtant soulever autant de difficultés qu'elle pose de pierres à l'édifice de la croissance soutenable. Entre bilan provisoire et proposition de pistes pour son développement futur, cet ouvrage souligne l'implication nécessaire des banques centrales dans la lutte contre le réchauffement climatique, et leur rôle à venir dans le grand jeu des nations.
Les acteurs économiques produisent, distribuent des revenus et les répartissent puis consomment les biens et services ainsi produits afin de satisfaire leurs besoins. Voilà les trois moteurs de notre économie. Comme la fleur a besoin d'eau pour pousser et se développer, l'activité économique a besoin de monnaie. Elle est le carburant nécessaire pour faire tourner ses trois moteurs. Sans elle, c'est la panne sèche. En économie, ce rôle est exercé à la fois par les banques et le marché financier. Parfois ces trois moteurs s'emballent trop vite ou se dérèglent et tournent au ralenti. Alors dans ce cas, l'État doit-il contrôler, réguler l'économie, si oui, comment ? Sinon le marché peut-il être encore un meilleur régulateur ? Les dysfonctionnements de ces moteurs peuvent parfois conduire à des crises ou à des déséquilibres économiques comme l'inflation et le chômage par exemple, qu'il va falloir affronter. Fidèle à sa démarche pédagogique, l'auteur entend mettre la compréhension de l'économie à la portée de tous en quatre leçons.
La mondialisation est idéalisée par les uns, vouée aux gémonies par d'autres. Cet essai n'est pas un plaidoyer contre la mondialisation ni une déclaration d'amour. Elle est née d'une utopie. Tous devaient être vainqueurs. Mais rien ne s'est passé comme prévu. Sont analysés le pourquoi et le comment de cette marche de l'Histoire avec ses gagnants et ses perdants. Quant à la France, elle est un des grands vaincus de la mondialisation. Elle a perdu son rang éminent au sein de l'Union européenne. Pourtant, une partie de l'élite nationale rêve encore. Mais ses habitants en vivent douloureusement les conséquences. Le pays est fracturé et démobilisé. Il n'a plus confiance en ses dirigeants. Le pays va-t-il sortir de l'Histoire ? La mondialisation est une guerre brutale. Elle est aussi une étonnante épopée.
Dans un premier temps, cet ouvrage propose une analyse détaillée de l'ensemble des racines profondes de la crise actuelle, faisant un état des lieux de tous les problèmes rencontrés dans notre écosystème et dans notre socio système, qui sont en étroites relations d'interdépendance. Dans un second temps, il procède à l'actualisation indispensable de la définition du développement durable et formalise un nouveau paradigme à vocation universelle afin de permettre une détermination rationnelle des actions souhaitables à effectuer.
Les crises financières et l'implosion de multiples bulles spéculatives doivent susciter la remise en question d'un modèle capitaliste centré autour d'un marché financier considéré comme arbitre suprême. Il est fondamental d'opérer un changement de paradigme, car nos sociétés ne peuvent plus tolérer une telle monopolisation des ressources et des richesses économiques par une finance ayant confisqué à des Etats consentants la quasi-totalité de leurs pouvoirs.
Austériens de tous les pays : unissez-vous ! Telle est la rengaine servie par les obsessionnels de la rigueur fiscale et budgétaire. Mais le citoyen européen n'a pourtant pas demandé cette dette colossale dont il n'est pas responsable. Ce ne sont pas les dépenses sociales qui sont coupables d'avoir creusé nos déficits, mais les sauvetages bancaires. Européens, êtes-vous conscients que ce débat sur l'austérité n'est que la version moderne de la lutte des classes ?
Se basant sur la crise économique mondiale de 2007, qui a débuté aux Etats-Unis, l'auteur nous explique qu'elle ne constitue qu'un début. La crise actuelle est étudiée en comparaison avec celle de 1929, jugée de moindre ampleur. Le programme d'un candidat de la vraie gauche pour les élections de 2012 est présenté en conclusion.
Cet ouvrage, construit à partir d'entretiens de praticiens visionnaires de l'innovation en France, offre une première expérimentation de l'open social innovation. Ces témoignages soulignent l'importance de la mise en relation du monde de la recherche avec celui de la décision publique et privée. Les auteurs dessinent ainsi le nouveau modèle français d'innovation qui repose sur le travail collaboratif entre le chercheur, l'industriel, le banquier et le politique.
Ce livre présente une analyse des documents de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) en Afrique et met en garde les autorités contre les conséquences graves qui découleraient de sa mise en oeuvre en l'état. Il développe une démarche et un dispositif pour élaborer et mettre en place une stratégie nationale de développement durable (SNDD), seul véritable vecteur de la lutte contre la pauvreté en Afrique.
Sous perfusion monétaire, les marchés boursiers vivent leurs dernières belles années dans une euphorie indécente. Dans le même temps, le climat et la biodiversité sont menacés plus que jamais par les activités industrielles à base d'énergies fossiles polluantes et mortifères. Et pourtant, les défenseurs acharnés de l'économie marchande lui trouvent encore un bel avenir. Mal renseignés et aveuglés par des subterfuges économiques vieux de deux siècles, ils continuent de penser que l'humanité trouvera son salut dans la production dévoreuse de ressources et la productivité. Or, notre avenir sera bien différent. Moins productif mais plus riche à la fois. Il ne faudra pas pleurer la lente agonie de la croissance marchande. Car son déclin progressif pourrait être une occasion inespérée de retrouver tout ce que le marché nous a volé : du temps, de la reconnaissance et du pouvoir sur nos existences.
L'entrée des TIC sur les lieux de travail ne devrait-elle pas modifier l'organisation et le management ? Les TIC ne signent-elles pas la fin d'un modèle d'entreprise et d'un modèle économique ? Quelle place pour l'accompagnement ? Quelles formations et quel rôle pour l'encadrement, notamment intermédiaire ?
Ce livre aborde 4 thèmes - les 3 rouages / le financement / la régulation de l'activité économique et les principaux déséquilibres économiques - illustrés de schémas et de dessins. Chacun est suivi d'une réflexion qui suscite le débat. En permettant une meilleure compréhension des mécanismes économiques fondamentaux, cet ouvrage facilite l'analyse des relations entre les agents économiques et offre une grille de lecture simple mais jamais simpliste des phénomènes économiques.
Existe-t-il d'autres voies de sortie de crise que les sacrifices pour le peuple et la croissance exponentielle des dividendes et des profits pour une minorité ? Des mesures, faisant prévaloir des transformations profondes de la société apparaissent dans tous les domaines et, principalement, dans la maîtrise des banques privées et des marchés financiers afin de disposer de tous les moyens nécessaires pour combattre efficacement le capitalisme.
Le modèle économique et financier en cours vacille. Un autre modèle satisfaisant à la fois les exigences du mouvement écologique et du mouvement social est-il possible ? L'économie est une science humaine, une construction sociale : une alternative établie de façon démocratique est donc possible, mais seule l'alliance du mouvement social et du mouvement écologique peut y aboutir. Le livre dresse les fondements de cet autre modèle de société.
Dans un contexte où l'accès à l'emploi se fait toujours plus difficile et où les conditions de travail se durcissent, l'économie sociale et solidaire est-elle en mesure de proposer des façons de travailler autrement ? Existe-t-il une spécificité de l'emploi et de l'organisation du travail dans le champ de l'ESS ? Entre travail et bénévolat, entre salariat et entrepreneuriat, entre employeurs et employés, les frontières au sein de l'ESS sont floues. Mais peut-elle encore proposer de nouvelles utopies en matière de travail ?
En analysant l'échange, le don et la grâce sous l'angle de leurs gratuités respectives, l'auteur en renouvelle les notions et remet en question leurs pratiques. Dominée par l'économie néolibérale et un héritage moral dépassé, notre société rejette les gratuités incompatibles avec ses modèles économiques et place le don charitable au sommet des vertus, au détriment d'autres vertus génératrices de grâces.