sous l'impulsion du roi louis xiv, les arts décoratifs connaissent un essor sans précédent qui façonne, pour des siècles durant, l'image du grand style français.
a travers 14 chapitres : l'ébénisterie, le bois sculpté et doré, les laques, les bronzes d'ameublement, le marbre, les papiers peints, la soierie lyonnaise, la passementerie, la gainerie d'art, l'encadrement, la grande horlogerie, l'orfèvrerie de table, la porcelaine de france, le cristal de lorraine, annie schneider retrace l'âge d'or de chacun de ces métiers, la place des artisans, les chefs-d'oeuvre qu'ils ont engendrés puis leur évolution au fil des siècles, mettant en évidence à la fois leur pérennité et leur capacité de renouvellement.
les photographies de jérémie bouillon dévoilent chaque métier dans ses gestes, outils et matériaux caractéristiques. un magnifique hommage aux derniers gardiens du savoir-faire français, qui mettent aujourd'hui leur talent au service des musées, des antiquaires et des collectionneurs du monde entier.
Forcé ou libre, d'amour ou de raison, éphémère ou durable, éclatant ou secret, princier, royal, le mariage a sa grande et sa petite histoire. Quelles sont ses origines ? Depuis quand se marie-t-on en blanc ? Comment Dostoïevski, Sacha Guitry ou Kennedy firent-ils leur demande en mariage ? Pourquoi Lucrèce Borgia se maria-t-elle trois fois ? Comment Napoléon passa-t-il sa nuit de noces ? Quelle bague de fiançailles reçut la reine Victoria ? Comment était la robe de mariée de Colette ? Celle de Rita Hayworth ? Tour à tour décriée et revendiquée, cette honorable institution obéit, depuis l'Antiquité, à l'évolution des moeurs et à l'histoire des civilisations. Sait-on que la dot, aujourd'hui disparue, permit longtemps de différencier une union légitime d'un concubinage ? On portait au Moyen Age son alliance à la main droite, on se mariait en pleine nuit sous l'Ancien Régime pour conjurer le mauvais sort... Liée toujours à l'expérience intime, l'histoire du mariage demeure pourtant celle des rapports entre les hommes et les femmes : sous le voile des mariées se dessine le visage de chaque société.
Voici l'un des textes les plus singuliers parmi ceux qui proviennent des camps nazis de la mort.
En octobre 1944, déportée depuis un an à Ravensbrück, Germaine Tillion choisit d'aider ses camarades en les entraînant dans la création d'une oeuvre. Cachée au fond d'une caisse d'emballage, elle rédige une " opérette-revue " consacrée à la vie au camp - comédie loufoque et en même temps analyse lucide de l'univers concentrationnaire. Faire mieux comprendre à ses compagnes d'infortune la situation dans laquelle elles se trouvent tout en les faisant rire, tel est le but que se donne - et qu'atteint - cette oeuvre insolite : voir son propre malheur à distance permet de mieux lui résister.
Aujourd'hui, pour voir les oeuvres de Donatello au Bargello ou de Boticelli aux Offices, les visiteurs accourent à Florence.
Déjà au XIIe siècle, les Florentins eux-mêmes glorifiaient leur cité. Pour saisir la personnalité et l'originalité de Florence, l'auteur raconte les six siècles les plus représentatifs de son histoire. Comment du XIIe au XVIIIe siècle se fortifia le dynamisme des banquiers florentins et des entrepreneurs que leurs activités entraînaient de la Scandinavie à l'Asie centrale ? Comment Florence, à l'image de Venise, sut sauvegarder sa liberté par un gouvernement original ? Comment de grandes familles, les Aldobrandini, les Strozzi...., prirent en charge les institutions de la cité ? Comment Florence devint aussi un centre intellectuel et artistique rayonnant ? G.
Adam Brucker fait plus qu'esquisser des réponses ; il brosse une fresque de la ville et nous propose de découvrir, tableaux et cartes géographiques à l'appui, les étapes de son expansion, de sa splendeur et de sa vraie gloire.
S'étendant sur trois millénaires, la civilisation pharaonique est l'une des plus longues qui aient existé. C'est aussi, de toutes les civilisations antiques, celle qui hante avec le plus d'insistance l'imaginaire de l'homme moderne. Ce livre s'attache à analyser les raisons objectives d'une telle fascination. La première partie dégage les principales constantes de la culture égyptienne : cadres sociaux et politiques, structures mentales, culturelles et religieuses dont la relative fixité a modelé, pendant trois mille ans, la vie des habitants de la vallée du Nil, leurs activités quotidiennes, leur attitude devant la mort. Une seconde partie, épousant au plus près le fil de la chronologie, met en lumière, pour chacune des grandes étapes de l'histoire égyptienne, l'essentiel de ce que celle-ci a apporté dans les domaines de l'art et de la spiritualité - les deux aspects de la civilisation pharaonique qui ont laissé les traces les plus durables. Une conclusion enfin, propose une brève synthèse des " inventions " fondamentales - de l'écriture à la notion d'individu - dont cette civilisation a enrichi le patrimoine commun de toute l'humanité, et particulièrement de l'Occident qui, par l'intermédiaire de Rome, doit beaucoup plus qu'il ne le croit à l'empire de Khéops, de Thoutmosis et de Ramsès. L'illustration somptueuse de Erich Lessing appuie le texte de Christian Delacampagne en apportant le supplément précieux du témoignage visuel. On s'en évade pour magnifier l'Egypte, son Nil, les sites incomparables, les multiples chefs-d'oeuvre de son art, la pérennité de ses paysages et des ses coutumes.