Les 7 vies de l'épervier Tome 7 : la marque du condor

(Scénario), (Couleurs)

À propos

Au bon temps du Roi Henri, l'étonnant destin d'Ariane de Troïl... Une jeune femme de caractère qu'un destin farceur incite à se parer des atours de L'Epervier, le justicier masqué... A la manière d'un Dumas, Cothias dénoue les fils d'une tragédie où se croisent personnages connus et héros de fiction nés de son imagination volcanique. Juillard signe une mise en scène où l'élégance et la beauté s'expriment ouvertement. Un chef-d'oeuvre romanesque incontournable qui est depuis et à juste titre devenu un des plus grands classiques de la bande dessinée.

Le Cycle des 7 Vies est une des constructions les plus impressionnantes de la bande dessinée française, une véritable Comédie Humaine au siècle d'Henri IV et de Louis XIII.

A l'origine, les 7 vies devaient se composer de 7 albums, tout simplement. En débutant ce cycle, je n'imaginais pas la richesse de l'époque que j'allais traiter. Les différentes séries venues se greffer sur le tronc principal se sont imposées à moi d'une manière imprévisible, au coup par coup. (Cothias)


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  • Auteur(s)

    Patrick Cothias, André Juillard

  • Éditeur

    Glénat

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    28/10/1992

  • Collection

    24x32

  • EAN

    9782723415675

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    48 Pages

Patrick Cothias

Né le 31 décembre 1948 à Paris, Patrick Cothias se retrouve en première année de Philo à la fac de Nanterre en 1968. En 1969, il se fait réformer du service militaire pour incompatibilité caractérielle et interrompt sauvagement ses études pour consacrer deux ans à faire le tour du monde en stop, avec 3 francs six sous en poche. En 1970, il vend ses premiers textes dans le Journal de Téhéran, du temps du Shah botté.En 1972, de retour au « pays », il fait la connaissance des jeunes Régis Loisel, Serge Letendre, Max Cabane, Michel Rouge, Fabien Lacaf, etc. Il hésite encore entre la plume et le pinceau. A défaut de pouvoir s'entendre avec les « néo-anarchistes » de la jeune presse pseudo-contestataire qu'il juge trop « caca-boudin » (il a déjà donné), il publie ses premiers travaux de bd dans les revues du groupe Fleurus (Gazoline, pour Pierre Guilmard) ainsi qu'aux Editions Vaillant où il devient, sans le vouloir, le faire-valoir de Jean Richard : ce dernier étant censé raconter, en son nom propre, de courtes histoires animalières. En 1975, toujours dans "Pif-Gadget", Cothias écrit la série Les Sandberg avec Alfonso Font. Il scénarise aussi un grand nombre d'épisodes de Sylvio le Grillon pour Philippe Luguy. Il se prête au "Journal de Mickey" pour gérer quelques aventures des neveux de Donald et de l'Oncle Picsou.Parallèlement, il fait une très courte intrusion dans "Pilote" avec son désormais grand ami Loisel, et dans "Métal Hurlant", tout seul, comme une bête. Toujours avec Loisel, il participe aux Nocturnes et co-signe les scénarios de Norbert le Lézard, pour les éditons Kesselring.Très accessoirement, à l'occasion d'un concours, il obtient le Grand prix Nicolas Goujon du meilleur dessinateur.En 1980, il crée Masquerouge pour Juillard, qu'il vient enfin de rencontrer, puis pour Marco Venanzi. Après une collaboration avec "Okapi" (Snark Saga puis Trafic pour Philippe Sternis (Grand prix jeunesse du festival d'Angoulême 86), Force 9 pour Billon, avec la participation de Jean-Claude Forest). Il publie chez Dargaud Orn Coeur de Chien pour Olivier Taffin.En 1981, il entre aux éditions Glénat où il multiplie les séries, notamment Les Sept Vies de l'Epervier pour Juillard, Le Vent des Dieux et Les Eaux de Mortelune pour Philippe Adamov.Dans les années 2000, il se fait plus discret dans le domaine du scénario BD, sans pour autant renier ses premières amours. Ainsi, dés 2006, chez Bamboo, il entreprend de publier Le Sceau de l'Ange avec André Le Bras. En réalité, depuis le début du troisième millénaire Patrick Cothias s'est engagé résolument dans l'écriture à quatre mains de quelques gros romans, en collaboration avec Patrice Ordas. Ces titre voient le jour dans les gondoles des libraires, à commencer par Mortelune (2 volumes simultanés), aux Editions Anne Carrière, en novembre 2009.

André Juillard

(né en 1948. Nationalité française) Après avoir suivi des cours aux Arts Décoratifs de Paris, Juillard entre aux éditions Fleurus en 1974 et commence sa carrière de dessinateur en 1975 avec un western, La Longue Piste de Loup Gris. A partir de cette date, Juillard va enchaîner diverses productions pour Formule 1, Djin, Okapi ou Fripounet telles que Isabelle Fantouri et Les Cathares avec Convard entre 1976 et 1980, ou Bohémond de Saint Gilles en 1976. En 1980, avec Cothias, il entreprend la série qui lui apporte du crédit aux yeux du public : Masquerouge. Puis en 1982, il débute la série Les Sept Vies de l'Epervier qui se situe chronologiquement avant Masquerouge. En 1993, il scénarise et anime Le Cahier Bleu et revient en 1995 avec Plume aux vents, la suite des Sept Vies de l'Epervier. En 1997, il retrouve Convard pour une série d'albums mettant en scène divers personnages de BD : Le Dernier Chapitre, et publie en 1998 dans la revue Bodoï Après la Pluie. Grand Prix d'Angoulême en 1996 et auteur de nombreux ouvrages indépendants comme 75013 Paris, Juillard fait partie des meilleurs dessinateurs réalistes et nombreux sont ceux qui se sont inspirés de son style. Dans l'histoire de la bande dessinée, il y a un avant et un après Juillard.

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